Résumé : Y a-t-il un fil conducteur des Essais ? Question banale : on est désormais accoutumé à les penser comme une œuvre polyphonique, fragmenté, malléable, qui admet multiples interprétations mais réductible à aucune. Pour ne pas parler de la question, stérile et démodée selon aucuns, de l’intention d’auteur. Je propose, en revanche, que cette question est bien vive si on aborde les Essais à l’aune, non d’une intention, mais d’un dessein, en analysant ce terme polysémique dans le projet montaignien.