Résumé : Montaigne se positionne au premier plan et en arrière-plan des discours renaissants sur la noblesse et son avilissement « en une saison si gastée » (Essais, II, 18). Cette étude suit ses réflexions sur l’avarice, sur le nom Montaigne, et sur ses inquiétudes autour du mensonge. L’étude montre que la singularité souvent revendiquée des Essais, ce livre consubstantiel à son auteur, s’exprime par des formes ambiguës qui laissent à croire qu’elle se dissipe au moment de son énonciation.