Résumé : La dimension visuelle de l’écriture de Montaigne n’est pas une simple métaphore. Le regard fournit l’exemple d’une relation dynamique et complexe entre l’œil et l’objet de son attention, relation qui rend compte, pour peu qu’on en note la spécificité, de certains usages de l’image dans les Essais. L’analyse rhétorique de ces traces visuelles ne rend pas toujours compte de leur valeur heuristique et solipsiste. L’image est ici abordée en termes de vertu thérapeutique ou de fascination macabre.