Résumé : Dans « De l’art de conferer », Montaigne décrit par une analogie avec la joute son mode de conversation préféré. Mon interprétation de ce chapitre considère ce modèle de conversation comme entraînement à la vie publique. Je m’attarde ensuite sur « De l’incommodité de la grandeur » pour analyser la manière dont est évoquée la conversation entre les souverains et leurs sujets. Les traités de Guazzo et Castiglione serviront de point de comparaison pour comprendre la perspective de Montaigne.