Résumé : Cet article étudie le fonctionnement de la « bonne foy » dans les Essais, en analysant son association à l’acte de reconnaissance entendu comme aveu d’ignorance, et en cherchant à montrer, à travers un détour par le champ du droit, que la notion est moins à comprendre dans le paradigme de la fides, dans le discours sur la fidélité à la parole donnée, que sur le plan de la gnoséologie et de l’éthique de la « conférence » que l’œuvre dessine.