Résumé : Cet article montre que, contrairement à ce qu'il laisse entendre dans les Essais, Montaigne lisait bien le grec. Il commente ensuite les annotations faites par Montaigne sur l'ouvrage de Giraldi le De deis gentium (Bâle, J. Oporin, 1548). S'appuyant sur le travail d'Alain Legros consacré à cet exemplaire, la présente contribution analyse l'usage que faisait le jeune Montaigne des compilations, usage non différent de celui de Rabelais.