Résumé : La réécriture de récits historiques est pour Montaigne l’occasion d’une réflexion sur la place du lecteur dans le dispositif de représentation. À travers une étude des quatre récits « atroces » ajoutés après 1588 par Montaigne à la fin du chapitre « Couardise mère de cruauté » cet article analyse les reconfigurations narratives opérées par l’auteur et montre comment celles-ci visent à affecter la réception du lecteur en le plaçant au centre perspectif des supplices mis en scène.