Résumé : Montaigne a hérité de La Boétie du t. I des Opera de Politien, publié chez Gryphe en 1550, dans une réédition du travail éditorial de Rabelais de 1533. Montaigne a-t-il lu Politien? Certains indices suggèrent que oui, notamment son goût pour l’allure poétique « à sauts et à gambades », proche de l’écriture saltuatim et vellicatim de Politien. Au reste, « Des pouces » (II, 26) fait écho à la miscellanée XLII de l’Italien. Tout indique que Montaigne a lu Politien par-dessus l’épaule de Rabelais.