Résumé : Une édition vénitienne de la Theologia naturalis de Sebond, parue à quelques mois de distance du passage de Montaigne par Venise en novembre 1580 et pourvue par son imprimeur d’une « Præfatio » qui semble remplacer le prologue mis à l’Index, peut être analysée comme l’aboutissement d’un parcours, philosophique et linguistique. Le contexte de la Sérenissime permet de voir ce parcours comme ayant été accompli par Montaigne et par l’imprimeur vénitien dans le cadre d’un même réseau intellectuel.