Résumé : La réalisation d’une édition « sonore » ou « aurale » des Essais de 1595, « Montaigne à son rythme », a conduit à modifier quelque peu le texte pour le rendre lisible et compréhensible sans le traduire. Elle offre des enseignements sur la langue de Montaigne, sous réserve que les dernières corrections apportées par Marie de Gournay, normatives, ne jettent pas le doute sur les choix ultimes de l’auteur sur le lexique, la syntaxe et la ponctuation, et donc sur le rythme qu’il entendait donner à ses phrases.