Compte rendu
de l’Assemblée Générale
du 9 décembre 2017

Présents : 16

Aucun pouvoir.

Excusés : Olivier Millet, Marc Foglia

La séance est ouverte par le Président à 15h55.

Olivier Guerrier fait le bilan moral.

Le Bulletin de la Société Internationale des Amis de Montaigne vit bien. Le Président adresse d’ailleurs ses remerciements à l’équipe éditoriale Dominique Brancher, Claire Couturas et Élisabeth Schneikert. Les collègues enseignant en classes préparatoires étant tout particulièrement remerciées.

Le numéro 2017-1, no 65 est paru en avril afin que les agrégatifs puissent en profiter et une journée avec le Centre d’Études de la Renaissance s’est également tenue en commun. Le numéro 2017-2, no 66 inclut, quant à lui, un hommage « In memoriam » à Madame Michiko Ishigami-Iagolnitzer. Le premier numéro de 2018 est bien parti : il traitera de la langue de Montaigne. Le CNL n’a pourtant toujours pas été convaincu, malgré la régularité retrouvée dans la parution du Bulletin.

Nous n’avons pas organisé de colloque cette année, mais d’autres l’ont été les années précédentes, et nous avons assisté ce jour même de l’Assemblée Générale à une conférence d’Alain Legros.

Le bilan est approuvé à l’unanimité.

Le bilan financier est ensuite présenté par Claude Blum.

Notre Assemblée Générale se déroulant début décembre, le Trésorier n’est pas encore en mesure de présenter de bilan comptable, disponible seulement à partir du 31 décembre.

Il est cependant en mesure de dire que les progrès de l’année dernière se sont poursuivis, les abonnés progressant de 30 % (nous serons ainsi en passe d’atteindre, voire de dépasser les 200 abonnés, notre but de l’année dernière), la situation financière a, elle, augmenté de 15 % et nos réserves sont intéressantes.

C. Blum remercie enfin chaudement notre Président, qui propose de présenter le bilan comptable à la prochaine AG.

La proposition est acceptée à l’unanimité.

Les questions diverses sont ensuite abordées.

Concernant les différentes modalités d’adhésion, Blandine Perona signale qu’elles ont permis le retour de quelques dizaines d’étudiants. O. Guerrier en profite pour la remercier, puisqu’elle a dû travailler dans l’urgence au sujet des étudiants, et réaffirme le bien-fondé des missions confiées à des membres du Conseil d’Administration.

Le Président évoque aussi l’idée de réaliser une information à propos des niveaux variés de cotisations. Quant à faire une cotisation commune avec la Société Internationale des Amis de La Boétie, elle s’avère irréalisable, étant donné que l’articulation entre la SIALB et les Cahiers La Boétie n’est pas la même que pour la SIAM et le BSIAM, leurs fréquences n’étant, de plus, pas les mêmes.

Pour le numéro du Bulletin consacré à l’Allemagne, Élisabeth Schneikert signale qu’il est en panne, les contacts allemands s’étant dilués ; en revanche, O. Guerrier, précise que le numéro italien, grâce à Concetta Cavallini, entre autres, sera le numéro 2018-2, nous permettant ainsi de maintenir fermement notre vocation européenne et internationale. Dominique Brancher propose de confier chaque numéro à une personne spécifique, B. Perona ajoutant que ces responsables éditoriaux travailleraient avec Claire Couturas et Élisabeth Schneikert, sans oublier les varia, ajoute Philippe Desan. O. Guerrier acquiesce en reprécisant nos spécificités : les comptes-rendus, les varia, les thèses, la parole donnée aux jeunes chercheurs. Précisément, Bernard Sève en profite pour signaler que son doctorant Thomas Mollier vient de soutenir brillamment une thèse sur Les ressorts littéraires de la pensée philosophique dans les Essais de Montaigne. 

É. Schneikert s’interroge à ce propos sur l’opportunité de créer une rubrique spécifique « Jeunes chercheurs » dans le Bulletin. Armelle Andrieux rappelle que des « Journées jeunes chercheurs » ont déjà été organisées par la SIAM, et qu’il serait peut-être bon de renouer avec ces événements.

Le Président signale ensuite que Marc Foglia, toujours très réactif, nous a fait parvenir un bilan du site par courriel. Le site de la SIAM reçoit 500 à 1000 visiteurs par mois, 73 % le quittent après la première page, la moyenne du temps passé dessus est de 1,18 minute (et de 1,40 pour les Italiens). Il ajoute qu’il serait peut-être bon de créer un lien avec la SIALB, la répartition entre le BSIAM et le site ayant déjà été établie. Dominique Brancher ajoute que les étudiants trouvent le site peu attractif et qu’il serait indispensable de faire appel à un web designer pour nous aider à en faire une vitrine attrayante. Blandine Perona apporte une nouvelle réflexion : avons-nous les moyens d’entretenir ce site ? Il est indispensable de le rénover, mais le nourrissons-nous régulièrement ? Il faut étudier ces points avec M. Foglia. Bernard Sève ajoute que ce travail sur notre site pourrait nous crédibiliser vis-à-vis du CNL.

Puis O. Guerrier aborde les projets à venir, qui ont déjà été évoqués, pour la plupart, à la dernière AG : celui du colloque sur « Montaigne et l’étranger », sous l’égide de M. Iagolnitzer et de la Fondation de France, dans une salle du Collège de France ou de l’Unesco. Philippe Desan évoque la possibilité d’étudier « Montaigne et la pensée orientale », des personnes étant prêtes, d’après lui, à venir de Chine, à leurs frais, nous parler. Il précise que des traductions ont aussi été faites en Hébreu, en Turc, en Espagnol, en Catalan, et cinq en Chinois en six ans. Nous avions aussi envisagé le thème des traductions modernes, reprend O. Guerrier, et que des traducteurs modernes s’expriment sur un même passage, précise D. Brancher.

Le Président ajoute qu’au dernier Bureau, il avait été évoqué un « Prix Montaigne ». Reste à déterminer quel type d’ouvrage il concernerait : déjà édité ou serait-il une aide à la publication ? Qui composerait le jury ? Quelle place serait faite aux étrangers ?

En ce qui concerne les activités plus grand public, nous pensons qu’il faudrait relancer les conférences entre deux AG. Emiliano Ferrari insiste : la vulgarisation est nécessaire et d’ailleurs, Montaigne fait partie de l’actualité littéraire et culturelle. À ce propos, D. Brancher évoque Sarah Bakewell1 et A. Andrieux, Arlette Jouanna2. T. Gontier acquiesce : ce sont en effet deux ouvrages qui correspondraient à la classification « Grand public ».

Élisabeth Schneikert expose ensuite ses recherches concernant l’organisation d’un voyage « sur les pas de Montaigne en Suisse » à Bâle et Schaffhouse. Nous pourrions visiter le Musée Historique de la Ville, la reconstitution du cabinet de Félix Platter et la vieille ville à Bâle, et le centre historique avec ses maisons peintes Renaissance puis les chutes du Rhin à Schaffhouse. Elle propose un rendez-vous à Bâle un vendredi soir, puis une deuxième nuit à Schaffhouse et retour le dimanche soir à Bâle, chacun se prenant en charge avant et après Bâle. Elle estime qu’il faudra compter 1h30 pour le transfert de Bâle à Schaffhouse, et 20 minutes de Schaffhouse aux chutes du Rhin. En comptant deux nuits, deux déjeuners, deux dîners, les transferts en car, les entrées des musées et les visites guidées, É. Schneikert estime le week-end à 600 € par personne de Bâle à Bâle. B. Sève insiste sur le fait qu’il ne faudrait pas un groupe de plus de 10/12 personnes. A. Andrieux ajoute qu’il faut réfléchir aux dates (pour un week-end sans vacances ni « pont », il peut être difficile d’arriver à Bâle un vendredi soir et d’en repartir un dimanche soir), et propose d’envoyer un mail aux adhérents, incluant plusieurs propositions de dates et les propositions de prix, puis d’analyser les retours. O. Guerrier s’interroge sur le fait d’élargir la proposition aux non-adhérents, l’adhésion étant rendue nécessaire pour participer au voyage.

Puis le Président conclut le point des questions diverses en remerciant chacun des acteurs qui l’entourent depuis six ans et se félicite de ce que la SIAM a contribué à créer une synergie des groupes de recherche, de l’impulsion scientifique donnée par les colloques et de la remise à flots de la Société.

Vient le moment du vote pour le renouvellement du Président, des deux Vice-Présidents et de la Secrétaire Générale. Dominique Brancher propose sa candidature pour le poste de Présidente. Cependant, le quorum n’étant pas atteint (à ce moment, 13 personnes sont présentes, alors que les Statuts prévoient le quorum au quart des adhérents, soit une cinquantaine actuellement), le vote ne peut pas avoir lieu. Une Assemblée Générale exceptionnelle devra donc se tenir ultérieurement, début 2018, afin de procéder à ce vote.

La séance est levée à 18h10.

Armelle Andrieux

Secrétaire Générale