Résumé : L’article confronte les usages, au xvie siècle, du couple erreur/vérité à ceux du couple mensonge/sincérité. Cette étude lexicologique s’appuie sur le texte des Adages d’Érasme et sur celui des Essais de Montaigne pour essayer de déterminer les liens et les tensions entre une appréciation gnoséologique de l’erreur et une appréciation morale de cette même notion. Elle vise à montrer que l’erreur, dans l’ordre du langage, se pose en termes éthiques.