Résumé : Le problème de l’« erreur » est envisagé par Montaigne obliquement et se concentre sur deux pôles, épistémologique et moral, avec des nuances et des renvois de poids. Le premier pôle se catalyse sur le concept de science et de méthode, le deuxième sur l’instance éthique. Mais un décalage supplémentaire se produit aussi du plan gnoséologique au plan moral. L’erreur naît de l’incapacité de confesser notre ignorance qui est le visage authentique de la science.