Résumé : La distinction établie par Montaigne dans ses Essais entre erreurs particulières et erreurs publiques ne se comprend qu’à la lumière d’une carrière politique parsemée d’échecs et de rebondissements. Les Essais permirent de rattraper certaines erreurs ou du moins de les justifier : ainsi la traduction de la Théologie naturelle de Sebond vue comme une erreur de jeunesse ; ou le projet finalement abandonné de mettre le Discours de la servitude volontaire de La Boétie au centre du premier livre.