Résumé : L’engagement catholique de Montaigne s’exprime souvent de manière bien visible, mais il arrive aussi que ses convictions religieuses affleurent de manière inattendue. Dans un chapitre d’apparence purement ludique, « Des vaines subtilités », Montaigne dénonce presque en passant « l’erreur des opinions ». La périphrase désigne ceux qui remettent en cause la religion traditionnelle, c’est-à-dire les protestants et vise ici la Réforme, en tant qu’hérésie.