Résumé : Les fresques que Montaigne avait journellement sous ses yeux furent conçues et distribuées selon un programme défini. Les oppositions binaires structurant le parcours visuel du cabinet incarnent par leurs mythologies un langage oblique. Dans un sens géométrique, il y a aussi un curieux jeu de diagonaux reliant les tableaux. Leur disposition matérielle reproduit la stratégie d’écriture de biais annoncée par Montaigne : « Mes fantaisies se suivent, et se regardent, mais d’une vue oblique. »