Résumé : Le rapport entre la fonction que Montaigne a exercée au sein du parlement de Bordeaux et son œuvre d’humaniste est souvent évoqué mais beaucoup moins étudié à partir des documents originaux des archives du parlement. Cet article en propose une approche comparative qui tisse le lien entre vérité, jugement et erreur dans les Essais et les nouvelles données et observations relatives à l’autographe et à l’écriture judiciaires dans les arrêts signés de Montaigne.