Résumé : Montaigne s’est souvent confronté au stoïcisme, soit pour y reconnaître la pertinence ou l’intérêt de certains thèmes et attitudes morales, soit pour s’en démarquer très nettement et résolument. L’analyse de B. Perona vise à éclairer la manière dont cette confrontation produit une appropriation singulière via les textes de Sénèque, interlocuteur privilégié qui permet à Montaigne de mieux cerner le lien entre amitié et retraite.