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Classiques Garnier

En souvenir de Katherine Almquist et à sa suite

  • Publication type: Journal article
  • Journal: Bulletin de la Société internationale des amis de Montaigne
    2013 – 2, n° 58
    . varia
  • Author: Legros (Alain)
  • Abstract: Il est légitime de rendre à nouveau hommage à Katherine Almquist, disparue au milieu de son important chantier de recherche dans les archives qui conservent les traces de l’activité non négligeable de Montaigne au Parlement de Bordeaux. À la suite des travaux d’André Tournon, K. Almquist a eu un rôle moteur dans l’analyse des documents qui contribuent à renverser l’image admise d’un Montaigne désinvolte à l’égard de son « office » parlementaire. Ce travail doit être poursuivi avec la même attention et minutie.
  • Pages: 33 to 40
  • Journal: Bulletin for the International Society of Friends of Montaigne
  • CLIL theme: 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
  • EAN: 9782812430398
  • ISBN: 978-2-8124-3039-8
  • ISSN: 2261-897X
  • DOI: 10.15122/isbn.978-2-8124-3039-8.p.0033
  • Publisher: Classiques Garnier
  • Online publication: 08-13-2014
  • Periodicity: Biannual
  • Language: French
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EN SOUVENIR DE KATHERINE ALMQUIST
ET À SA SUITE

Afin de massocier à lhommage rendu par André Tournon à Katherine Almquist dans le dernier Bulletin de la société des amis de Montaigne (no 57), quil me soit permis, à lintention d« éventuels émules » de son remarquable et minutieux travail, de rendre publiques certaines notes des années 1999-2003 que mavait confiées celle qui fut pour moi une amie plus encore quune collègue. Oui, que cela soit dit, et plutôt deux fois quune : de tous les travaux à venir sur le travail non négligeable de Montaigne au Parlement de Bordeaux, elle aura été la courageuse et solitaire « initiatrice », offrant généreusement aux chercheurs qui voudraient laccompagner ou la suivre le socle des cinq pages dappendice quelle eut la belle idée de joindre à son article fondateur de 1998, salué comme tel et en connaissance de cause par A. Tournon.

Plus dun siècle auparavant, en 1893, Paul Bonnefon avait, tout le premier, publié les transcriptions de cinq arrêts autographes, mais il décourageait en somme la recherche en concluant trop vite : Montaigne, selon lui, avait été un conseiller moins assidu, plus désinvolte que son ami La Boétie. Katherine Almquist est passée outre cet avis dissuasif, et elle a eu raison. Il importe aujourdhui de suivre son modèle en considérant son article de 1998 comme fondateur, certes, mais non comme définitif.

Elle a elle-même montré la voie en révisant entièrement lappendice de 1998 et en déposant la nouvelle liste de cotes aux archives départementales de la Gironde (désormais ADG) le 17 août 1999. Plus tard, en 2003, elle ma remis une copie de ce document rectifiée au crayon, ainsi quun double de ses transcriptions (partielles et juste ébauchées) et les photocopies darrêts au rapport de Montaigne et à celui de La Boétie quelle avait rassemblées. Son intention était de massocier un jour à son travail de révision. Nous pensions avoir le temps…

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Rendre aujourdhui public ce que Katherine mavait confié en 2003 est devenu pour moi un devoir, y compris en complétant ou amendant ce quelle savait être encore en chantier, incomplet, incertain. Dautres chercheurs, espérons-le, prendront le relais. Ce sera leur manière à eux de rendre hommage à celle qui, plus soucieuse de vérités que deffets, ninterdisait à personne, bien au contraire, de marcher sur ses traces.

Voici donc le contenu de ces notes inédites de 1999-2003, avec ratures, additions, corrections de Katherine Almquist (désormais aussi KA, par commodité) et, entre crochets, mes remarques éventuelles. Conventions éditoriales : dabord le numéro de la liasse, puis ceux des pièces où Montaigne est inscrit dans la liste des conseillers présents (précisons qualors il ne signe ni ninscrit rien de sa main) ; quand il est lui-même rapporteur (dans ce cas-là seulement on trouve sa signature, sous celle du président), le numéro de la pièce est en gras ; il est de surcroît souligné lorsquil sagit dun rapport entièrement autographe. On remarquera que le champ dinvestigation, circonscrit en 1998 aux liasses comprises entre avril 1563 et août 1567, sest élargi : 27 février 1562 – 8 novembre 1568. Il semble que KA nait trouvé aucune mention ou trace de Montaigne dans les liasses 1B 244-250, 253-255, 263, 265-266, 275-276, 281, 285-289, 296-297, 299-303, 306-311, 313.

1B 242

302 316 319

1B 243

148 174 347 367

1B 251

23 137 [26 novembre 1562]

1B 252

24 43 62 78 95 96 97 114 159 179

1B 256

166

1B 257

5 84 [terminus a quo de KA 1998]

1B 258

2 3 7 149 177 183 193 217 221 224 [même erreur que KA 1998] 269 285 295 324

1B 259

17 50 53 72 73 74 105 119 147 164 175 233 262

1B 260

18/48 94 110 144 174 175 183 218 233 279/270 [en fait 273, selon KA 1998] 310 320 327 348 350/351

1B 261

28 38 108 109 269

1B 262

5 14 28 69 78 99 100 102 172 174

1B 264

12 18 27 28 31 61 90 98 158 167 168 180 181 195 217 223 236 237

1B 267

21 66 67 71 77 94 145 174 193

1B 268

38 39 48 72 102 104 123 136 162 212 276 305

1B 269

51 70 74/77 80 129 137 156 163 164 182 188 223 227 245 297

35

1B 270

86 [noté comme incertain par KA] 184

1B 271

27 29 36 41 49 60 79 149 182 189 200 203 208 210 215 219 223 226 227

1B 272

7 9 10 20 26 30 31 40 44 45 88 134 138 140 153 154 166 185 196 223 309 314 329

1B 273

4 28 40 52 68 72 154 162 165 169 182 183 185 201 234 238 255 268 275 283 298 301 324 375

1B 274

4 38 57 70 148 149 169 170 185 186 217 220 242 244 245 252 265

1B 277

116 139 146 205 235 241

1B 278

46 74 87 88 103 113 118 152 153 [par erreur] 188 212 215 222 274 305 306 328 331

1B 279

5 7 8 32 47 50 51 53 87 212 217 237 274

1B 280

59 65 71 104 118 119 136 154 166 167 [corrige avec raison KA 1998] 168 182

1B 282

207 268 275 291 297 324

1B 283

3 8 19 101 110 125 132 144 199 221 223 236 277 294 318 341 401 404 422 444 470 474

1B 284

55 57 89 91 115 117 142 147 152 154 168 189 190 191 223

1B 290

377 379 383 416 465 471

1B 291

[54 supprimé avec raison] 61 62 130 132 140 142 145 154 161

1B 292

38 49 108 109 110 113 147 175 176 177 185 210 211 215 227 239 271 344 [351 oublié, mais présent dans KA 1998]

1B 293

67 352

1B 294

41 95 101 123 150 151 157 226 246 300 358 393 399 425 436 438 518

1B 295

18 54 87 98 102 103 116 121 136 180 181 190 193 197 205 211 228 237 241 244 246 247 266 267 268 271 272 275 331 340 347 365

1B 298

50 57 77 78 94 104 119 152 167 183 188 237 251 252 303

1B 304

60 285 317 346 380 421 436 447

1B 305

48 64 [en fait 69] 70 83 98 101 103 123 125 155 157 211 222 223 228 245 289 368 473,3 473,4 473,5 [terminus ad quem de KA 1998]

1B 312

170

1B 314

4 [8 novembre 1568]

Il faudrait donc substituer dorénavant ces cotes à celles de lappendice de 1998, en opérant les corrections et vérifications nécessaires, sauf si quelquun disposait de notes encore plus récentes dont je nai pas eu connaissance.

On pourrait en rester là, mais ce serait sen tenir à la lettre (pour ainsi dire !), non à lesprit, toujours curieux, toujours exigeant et critique

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de soi, qui ne cessa danimer Katherine Almquist tout au long de ses travaux. Sans doute le mieux est-il encore de suivre son exemple en se rendant soi-même aux nouvelles Archives départementales de la Gironde pour dépouiller de nouvelles liasses, mais aussi pour revisiter, pièce après pièce et dans de meilleures conditions, celles quelle a déjà examinées. Ce nest pas lui faire injure, car elle savait mieux que personne quun tel travail, souvent fastidieux, ne peut être mené à bien sans le concours dautrui.

Pourquoi ces pièces-là ? Dabord pour vérifier les données ci-dessus (erreurs et coquilles toujours possibles, voire ici-même…). Ensuite parce quil a pu sy glisser, ici ou là, quelque confusion entre deux dénommés « Montaigne » : loncle Raymond (appelé ailleurs Bussaguet) et son neveu Michel (notre Montaigne). Ou encore entre les diverses graphies de ce nom, « montaigne, montagne, montanhe ou montanie », tildés ou non, et celles du nom dautres conseillers, les « montaignac, merignac, monench ou monentz martonie », assez faciles à lire quand on les rencontre sous la plume des rapporteurs Rignac, Bruzac, La Boétie ou Eymar, beaucoup moins sous celle de leurs collègues Fayard, Gascq et Merle. Et il reste encore à relever toutes les mentions de « eyquem, eyquen » (certaines ont manifestement échappé à la sagacité de KA), afin de distinguer les cas où il sagit de loncle et ceux où il est question du neveu.

Cest à la révision critique de ces données quune équipe des Bibliothèques Virtuelles Humanistes (BVH), comprenant six chercheurs, sest attelée durant deux journées de novembre 2013, en élargissant le corpus aux liasses 1B 174 (janvier 1557) — 1B 341 (décembre 1570). Ayant pris linitiative de cette courte et première mission expérimentale dont jai effectué le bilan provisoire en interne, et après avoir personnellement, avec laide dEvelien Chayes (IRHT), réexaminé quelques liasses déjà dépouillées par KA, je peux dire que notre propre travail a permis de confirmer lexistence de 10 dicta entièrement autographes (une seule erreur de cote : substituer 1B 280 167 à 1B 270 167) et de 37 autres dicta au rapport de Montaigne partiellement autographes, et tous signés à une exception près, même si lon enregistre quelques rares divergences de cotation avec le modèle fourni par KA. Modèle ? Validation plutôt, car nous avons tenu à explorer dabord par nous-mêmes les documents retenus avant de confronter nos résultats à ceux de Katherine là où cétait possible.

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Les arrêts rapportés par tel ou tel collègue et où Montaigne est simplement désigné par son nom (Montaigne, ou Eyquem, ou les deux, ou bien encore Montaigne le Jeune) posent, on sen doute, un problème particulier. Deux examens suffiront pour sen apercevoir : celui de la liasse 1B 258 (mai 1563, avant la mort de Raymond : 654 pièces) et celui de la liasse 1B 264 (décembre 1563, après la mort de Raymond : 453 pièces). En sen tenant aux attestations de présence, on comparera pour chacune les cotes publiées en 1998 (KA 1998), celles des notes de 1999-2003 (KA 2003) et celles que je retiendrais en vertu de mon propre examen (AL 2014). Les numéros soulignés sont ceux des pièces où Michel de Montaigne est appelé « Eyquem », sans confusion possible.

1B 258

KA 1998

2 3 104 117 137 163 183 185 193 214 238 248 252 265 285 295 318 324 = 18 présences de Michel de Montaigne attestées

KA 2003

2 3 7 177 183 193 217 269 285 295 324 = 11

AL 2014

2 3 217 269 285 295 324 = 7

1B 264

KA 1998

28 31 61 158 168 181 195 217 = 8

KA 2003

12 18 27 28 31 61 90 98 158 167 168 180 181 195 217 236 237 = 17

AL 2014

12 18 27 28 31 61 90 93 158 167 168 180 181 195 217 226 237 = 17

Pour ce qui est de la première liasse, le nombre doccurrences de « montaigne » relevées par KA a considérablement baissé dun dépouillement à lautre. Sans doute a-t-elle mieux perçu les critères qui permettaient didentifier loncle Raymond, entré au Parlement dès 1536 et admis à siéger à la GrandChambre dès 1549 (dit-on) ou 1550 (attesté). Quand il est rapporteur, il signe toujours « Eyquem », mais ses collègues le nomment aussi « Montaigne » ou « Eyquem de Montaigne ». Le meilleur moyen de savoir sil sagit de lui, cest de considérer, dune part les noms de ses collègues de la GrandChambre ou par exception ceux de la Tournelle (deux fois dans la période examinée), dautre part sa place relative dans la liste des conseillers présents, lune des toutes premières vu son ancienneté. Michel, lui, siège à la Première chambre des Enquêtes et son nom se trouve alors, de novembre 1561 (première affectation avérée à ce poste) à juin 1563 (mort de loncle), plutôt en fin de liste. Il faut en outre savoir quun édit royal interdit à deux parents proches de siéger dans la même chambre.

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Pour la seconde liasse, cest linverse : lexamen de 1999-2003 a pu bénéficier dune acuité accrue par la pratique décritures devenues familières. À deux exceptions près, sans doute des coquilles (98 pour 93 ? 236 pour 226 ?), mon propre examen ne peut que confirmer les notes de KA 2003, où est dailleurs incluse au moins lune des deux mentions « eyquem » rencontrées dans la liasse. Désormais, comme il a été dit, il ne peut plus sagir que de Michel. Ou bien encore « Micheau », comme on le voit dans la curieuse pièce 237 qui avait échappé au premier regard de Katherine, non au second, plus aiguisé : une longue liste de juges récusés par Marthe Vallier, veuve du conseiller Arnauld de Ferron, requérant contre un autre conseiller, Bertrand Duplessy, quelle accuse de « crime de rapt », autrement dit denlèvement, voire de viol. Parmi eux, « Me micheau eyquem parce quil est inthime amy famillier et compagnons beuvans & mangeans et frequente ordinairement avec ledict duplessy ».

Dautres pièces curieuses récompenseront celui qui, en marge des dicta, se plongera à son tour dans les liasses des ADG : listes de « faits objectifs », « causes à plaidoyer », « acquiescements à recevoir », noms des artisans gagnés à la « nouvelle religion », procès contre Pierre Eyquem, note dun président plein dhumanité et de mesure qui recommande de ne « géhenner » quavec modération… Telles furent en tout cas quelques-unes des trouvailles de léquipe des BVH en novembre dernier. Sintéresser à Montaigne, cest sintéresser aussi, pour cette période où il fut magistrat, à ses collègues, à leur pratique, à leur langage, à leurs valeurs et références. Vu létendue du champ à couvrir et les connaissances historiques quune telle étude requiert, on comprend que Katherine ait différé la publication magistrale à laquelle conduisaient pas à pas ses recherches.

Nécessaire, donc, un tel travail de révision, considérable et par conséquent nécessairement collectif, ne pourra être conduit à son terme que lorsquon pourra disposer de lintégralité des facs-similés numériques des quelque 170 liasses (en gros, 80 000 pièces !) qui couvrent la période où Montaigne fut conseiller au Parlement de Bordeaux, aux Requêtes, puis aux Enquêtes, entre décembre 1557 et 1570. Pour ma part, outre la présente note dhommage critique, je me contenterai davoir, toutes affaires cessantes, conduit à son terme la transcription des 47 dicta au rapport de Montaigne dont nous avons connaissance. Jai bénéficié

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pour ce travail des fac-similés fournis par les ADG : bonne résolution, possibilités dagrandir tel détail, de renforcer tel contraste, de revenir maintes fois sur le même document. On trouvera sur le site internet des BVH (voir « Monloe ») le double jeu des transcriptions ainsi obtenues (version diplomatique, version régularisée), et bientôt, en regard, les fac-similés numériques correspondants qui permettront à chacun de vérifier, damender, de douter.

Dautres que moi, plus jeunes, poursuivront sans doute lenquête de Katherine Almquist. Un dernier relevé pourrait les y aider, en grande partie tiré de ma consultation des « Registres Secrets du Parlement de Bordeaux » dont une copie de 1770 est conservée aux Archives municipales de cette ville (désormais AMB). Pour peu quon se reporte, dans chaque volume millésimé, au mois de novembre qui est celui de la rentrée parlementaire, on trouvera, autour des noms de lun ou de lautre Montaigne, ceux de leurs collègues qui siégeaient avec eux dans leurs chambres respectives, sans oublier ceux des présidents titulaires de ces chambres, informations non négligeables puisquelles permettent de distinguer avec une suffisante clarté loncle et le neveu.

Voici donc pour finir ce que nous apprennent ces registres sur les affectations respectives de Raymond et de Michel, du moins quand ce dernier nest plus affecté aux Requêtes avec ses collègues issus de la Cour des Aydes de Périgueux :

1550-1551

AMB, ms 762, p. 320-324

Raymond à la Grand Chambre

1551-1552

AMB, ms 762, p. 552-556

Raymond à la Grand Chambre

1552-1553

AMB, ms 763, p. 1 sqq.

Raymond à la Grand Chambre

1553-1554

AMB, ms 763, p. 178-181

Raymond à la Grand Chambre

1554-1555

AMB, ms 763, p. 395-398

Raymond à la Grand Chambre

1555-1556

AMB, ms 763, p. 789-793

Raymond à la Grand Chambre

1556-1557

AMB, ms 764, p. 232-236

Raymond à la Grand Chambre

1557-1558

AMB, ms 764, p. 582-585

Raymond à la Grand Chambre

1557-1558

AMB, ms 764, p. 700-701

Raymond à la Grand Chambre

[Michel aux Requêtes]

1558-1559

AMB, ms 765, p. 497-502

Raymond à la Grand Chambre

[Michel aux Requêtes]

1559-1560

AMB, ms 766, p. 13-16

Raymond à la Grand Chambre

[Michel aux Requêtes]

40

1560-1561

AMB, ms 767, p. 13-18

Raymond à la Grand Chambre

[Michel aux Requêtes]

1561-1562

AMB, ms 768, p. 55-60

Raymond à la Grand Chambre

Michel à la 1re Chambre des Enquêtes

1562-1563

AMB, ms 770, p. 352-353

Raymond à la Tournelle

AMB, ms 771, p. 1-2

Michel inscrit, mais texte lacunaire

Mort de Raymond en juin 1563 et de La Boétie en août

1563-1564

AMB, ms 772, p. 273-277

Michel à la 1re Chambre des Enquêtes

1564-1565

AMB, ms 773, p. 497-502

Michel à la 1re Chambre des Enquêtes

1565-1566

AMB, ms 774, p. 1-4

Michel non inscrit, mais texte lacunaire

1566-1567

AMB, ms 774, p. 665

Original manquant

1567-1568

BnF, mss fr., 22373*

Michel à la Tournelle

* Signalée comme manquante pour cette année 1567-1568 dans les « Registres Secrets du Parlement de Bordeaux » des Archives municipales de cette ville, la liste des conseillers de la Tournelle et des autres Chambres a été copiée par une main du xviie siècle dans les « Registres Secrets » aux armes de Colbert conservés à la Bibliothèque nationale de France (Manuscrits français, site Richelieu).

Mort du père de Montaigne en 1568
(Michel héritier de la terre et du nom)

1568-1569

AMB, ms 774, p. 665-668

Michel à la 1re Chambre des Enquêtes

1569-1570

AMB, ms 775, p. 697-700

Michel non inscrit

Montaigne résigne sa charge en juillet 1570

Je me souviens de la photographie dun « tigre européen », prenant ses aises sur un coussin, que Katherine nous avait envoyée avec sa dernière lettre. Un clin dœil à la fameuse chatte de Montaigne ? Au dos, le nom de lanimal familier, écrit de sa main : « Samantha Minette ». Cest aussi cela, cette photo tendre, ce drôle de nom, que je retiendrai delle.

Alain Legros

CESR, Tours