Résumé : L’article étudie le cas du séidisme, concept fondamental du vocabulaire vignyen des passions, dans Servitude et grandeur militaires. Dans ce roman, les gestes littéraires de l’écrivain sont autant de gestes thérapeutiques : diagnostiquer la maladie – et donc définir le séidisme ; traiter le mal – et donc purger les passions, faire œuvre de catharsis ; enfin, rendre au patient la santé et veiller à sa convalescence – par là promouvoir l’honneur.