Résumé : Henri Guillemin avait ses bêtes noires, en histoire (Napoléon, Thiers) comme en histoire littéraire. Avec Constant et Sand, Vigny est une de ses victimes. Cet article recherche les origines de cette animosité, qui mêle l’œuvre, jugée médiocre et sèche, et la personnalité de l’homme, en qui Guillemin voit un vaniteux, aigri au point de se comporter en délateur. Le regard de Guillemin est complété par des jugements de ses contemporains, dont Mauriac, en profond désaccord avec lui sur le « cas » Vigny.