Résumé : Selon Corbin, le xixe siècle invente une « grammaire émotionnelle proprement romantique », imposée par 1793 et, en amont, par la philosophie sensualiste et les Lumières. Cette modernité n’échappe pas à Vigny. Dynamique sociopolitique, l’émotion constitue, selon lui, un enjeu crucial des représentations modernes du pouvoir. C’est une catégorie analytique qui permet de penser l’individu dans l’histoire par une approche psychosociologique, prenant acte du « milieu passionnel » de toute organisation collective.
