Abstract: Si Barbey dénie à Janin le titre de « Prince des critiques », il goûte cependant la bonhomie de son écriture. Au-delà des déclarations de Barbey – qui réduit Janin à un « prince rose » –, tous deux sont en quête d'une gaieté perdue, et déploient une poétique critique vive et familière. Lectrices attentives des mêmes romans, les critiques janienne et aurevillienne semblent dialoguer. Enfin, ce sont deux esprits bien proches, exprimant toute leur lucidité mélancolique sur la vanité du siècle.