Résumé : Alfred de Musset est le « poète de la jeunesse », aux yeux d’un Barbey nostalgique. « Byronien de nature » et non d’imitation, il lui apparaît comme un poète original, moderne, souffrant et désenchanté. Pas plus que Baudelaire, Musset ne peut échapper au christianisme cependant : âme du romantisme, passionné et douloureux, tel un « bois de lilas foudroyé », il n’est pas le matérialiste auquel on l’a parfois réduit.