Résumé : L’art héraldique a connu au xixe siècle un véritable renouveau perceptible dans la littérature, ce dont témoigne l’œuvre de Barbey d’Aurevilly, chez qui l’héraldique ressortit d’abord à l’horizon biographique. Mais plus largement, l’œuvre critique et l’œuvre romanesque révèlent un attrait pour la science héraldique. Utilisé aux fins les plus diverses, le langage armorial s’insère dans tout type de discours et alimente un imaginaire nobiliaire très présent.