Monnaies et abréviations
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Banque, négoce et politique. Les Florentins à Lyon au moment des guerres d’Italie
- Pages : 9 à 11
- Collection : Bibliothèque d'histoire médiévale, n° 19
- Thème CLIL : 3386 -- HISTOIRE -- Moyen Age
- EAN : 9782406070818
- ISBN : 978-2-406-07081-8
- ISSN : 2264-4261
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-07081-8.p.0009
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 01/06/2018
- Langue : Français
MONNAIES ET ABRéVIATIONS
Les livres de comptes que nous étudions sont tenus essentiellement en écus de marc, la monnaie de compte qui a cours à Lyon. Plusieurs monnaies sont utilisées dans les Grands Livres : le florin, le ducat de la chambre apostolique. Les comptes sont parfois tenus en double-monnaie avec une colonne en monnaie de compte et une dans la monnaie d’origine.
MONNAIES ET TAUX DE CHANGE
1 lire=20 sous=240 deniers
Monnaie de compte
Écus de marcs 64 et 66 au marc de Troyes puis 65 de marc d’or.
Monnaie circulante
Écus de sol
1 écu = 20 sous = 240 deniers
1 florin = 20 sous = 240 deniers
1 ducat = 15 jules = 150 bayos.
ABRéVIATIONS
ASF |
Archivio di Stato di Firenze |
AB |
Archivio Bartolini |
AS |
Archivio Salviati |
BNF |
Biblioteca Nazionale di Firenze |
NORMES D’ÉCRITURE
Les marchands que nous avons étudiés, sont florentins, ainsi que leur personnel. Ils tiennent leurs livres en florentin, proche de la langue italienne actuelle. Cependant, ils ne sont pas insensibles à la langue française, pays dans lequel ils se sont installés. Au hasard des pages, nous avons croisé des mots qui sont dérivés du français et italianisés, c’est le cas par exemple de quelques pièces de vêtements. L’écriture des documents comptables Naldini ne sont pas exempts non plus d’influence catalane.
Si la compréhension de la langue n’est pas un obstacle, nous avons été confrontés au problème de la graphie. Les noms propres sont ceux qui subissent le plus d’altérations. En règle générale, les noms des marchands, clients, interlocuteurs qui apparaissent dans les livres de comptes et les lettres sont italianisés pour les non-italiens. Dans notre travail – lui aussi entre deux langues – le choix a été nécessaire. Nous avons choisi de transcrire dans leur langue d’origine et quand l’identification était sûre, les noms de ces hommes et des quelques femmes présentes dans les documents. Les noms des Français, des Allemands en particulier ont été transcrits. Ainsi Jacopo di Bielnna et Piero Brixonetto, redeviennent Jacques de Beaune et Pierre Briçonnet, Giovanni Felini et Corrado Belzeri sont Johann Vöhlin et Conrad Welser. La graphie des noms des Italiens n’est pas toujours fixée. D’un compte à l’autre, parfois même d’une partie à l’autre, l’écriture d’un prénom ou d’un nom propre évolue. C’est le cas notamment du marchand siennois Galvano Boninsegni, qui possède des comptes dans le grand livre de la compagnie Salviati de Lyon. Il est nommé tour à tour, Calvano, Galvano, Chaluano Buoninsegni ou Boninsegni. Nous avons déterminé une seule graphie du nom, dans ce cas, Galvano Boninsegni mais les transcriptions des comptes ou des parties de compte, respectent la leçon du manuscrit, souvent différente du corps de notre étude.
Ce choix a subi cependant quelques exceptions, en effet, cette règle peut s’appliquer facilement lorsque les individus concernés sont facilement identifiables, de sorte que transcrire leur nom dans leur langue est aisé. Dans certains cas, cependant, comme pour les marchands allemands ou bien les serviteurs français de Giuliano da Gagliano, nous n’avons 11pas été en mesure de les identifier avec certitude, nous avons donc laissé la graphie telle qu’elle nous a été donnée dans les sources. À l’inverse, nous avons fait le choix de traduire Lorenzo de Medici par Laurent de Médicis, dont la forme est familière au lecteur français.