Résumé : Cet article revient sur un célèbre texte de Balzac pour y cerner la façon dont le discours sur la peinture s’y élabore dynamiquement et se fait le support d’une pensée de la création artistique placée sous un double regard : celui de la démesure romantique et celui de la régularité classique. Au discours impétueux de Frenhofer est ainsi opposée la parole silencieuse de Poussin ‒ témoin capital d’une scène inaugurale qui est aussi pour lui une contre-leçon.