Résumé : La donation de l’art et du savoir se déploie dans l’œuvre balzacienne par une pluralité de figures alternatives à l’échange marchand, du don sacré au don partagé, du don hiérarchisé au don néfaste. La Comédie humaine devient ainsi une immense exploration narrative de la « pensée du don » : de ses ambivalences constitutives, de ses possibles problématiques, de ses tensions prodigieusement multiformes.