Abstract: Le couple formé par le criminel et le bourreau semble profondément enraciné dans l’imaginaire balzacien dès les romans de jeunesse. On y trouve déjà une réflexion sur la violence et le sentiment de culpabilité qui prend une forme éthique dans la tentative de réparer la faute : l’héritage du xviiie siècle s’y modifie à la lumière d’un sentiment religieux. L’article retrace les sources possibles de ce binôme fondateur de l’imaginaire balzacien.