Résumé : Distinguant les caractères de l’imaginaire du brigandage de ceux du criminel romantique, l’œuvre de Balzac refuse de recourir à la figure du brigand type et prend ironiquement ses distances avec ses déclinaisons attendues. Moins redresseur de tort que soucieux de parvenir, le brigand chez Balzac est un prisme à travers lequel lire les traumatismes de l’histoire récente, les mutations de la société, ses composantes, mais il est aussi une occasion de réfléchir sur les pouvoirs gnoséologiques du roman.