Résumé : Cet article porte sur l’histoire de la réédition de la Comédie humaine par Maurice Bardèche, chez André Martel, entre 1947 et 1951 et sur les usages collaborationnistes de Balzac sous l’Occupation. Ses trente préfaces dessinent une actualisation trouble de l’œuvre balzacienne, plongée dans les ténèbres de l’histoire la plus récente. La figure du brigand s’y trouve réfléchie et brouillée dans la personne du résistant, transformé en vainqueur et en futur épurateur.