Résumé : Même si Chabrol n’a pas adapté Balzac au cinéma, sa filmographie est fortement influencée par la Comédie humaine, que ce soit à travers les références à des romans de Balzac (dans Les Cousins et Le Boucher) ou au niveau de sa conception de l'œuvre cinématographique comme « mosaïque ». Cette contribution analyse la manière dont Chabrol offre un miroir à Balzac et montre que la clé balzacienne permet d'apporter cohérence et complexité à une esthétique chabrolienne parfois jugée hétéroclite.