Résumés
- Type de publication : Article de collectif
- Collectif : Baldassare Galuppi. L’œuvre opératique, instrumental et religieux
- Pages : 213 à 216
- Collection : Musicologie, n° 5
- Thème CLIL : 3936 -- ARTS ET BEAUX LIVRES -- Arts majeurs -- Musique -- Histoire de la musique
- EAN : 9782406058359
- ISBN : 978-2-406-05835-9
- ISSN : 2495-7771
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-05835-9.p.0213
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 10/02/2017
- Langue : Français
Résumés/Abstracts
Helen Geyer, « Baldassare Galuppi, personaggio di chiave ed aspetti poco studiati »
Cette étude brosse un portrait de Galuppi au départ des différentes charges qu’il a exercées à San Marco et dans les Ospedali vénitiens, faisant apparaître comment il renouvelle les structures de ces institutions en vue de les faire correspondre aux exigences stylistiques de l’époque.
This work draws a portrait of Galuppi based on the various roles he held at San Marco and in the Venetian Ospedali, demonstrating how he renewed the structures of these institutions with a view to making them correspond to the stylistic requirements of the time.
Marie Cornaz, « Les manuscrits opératiques de Baldassare Galuppi dans les bibliothèques belges et une étude de cas, l’opéra londonien Enrico »
La Bibliothèque du Conservatoire Royal de Bruxelles constitue la troisième bibliothèque la plus riche en sources galuppiennes. La Bibliothèque royale conserve d’autres items incontournables dont l’unique source complète actuellement recensée d’Enrico (1743), minutieusement analysée dans cet article.
The Bibliothèque du Conservatoire Royal de Bruxelles (B-Bc) houses the third biggest library collection of Galuppi’s works. The Bibliothèque Royal (B-Br) holds other key items including the only complete source currently known of Enrico (1743), analysed in this article.
Maria Teresa Dellaborra, « “Les extravagances que l’on appelle des règles dans le drame musical”. Gusatavo I, re di Svezia ou le début de la collaboration entre Galuppi et Goldoni »
Gustavo I re di Svezia (1740) est le premier fruit de la longue et féconde collaboration entre Galuppi et Goldoni. Cette étude décrit le contexte de cette 214création et met en exergue les caractéristique d’un livret où le genre sérieux se dépouille de ses habituels clichés héroïques.
Gustavo I re di Svezia (1740) is the first fruit of the long and fertile collaboration between Galuppi and Goldoni. This work describes the context within which this creation took place and highlights the characteristics of a score in which a serious genre is stripped of its usual heroic clichés.
Martina Grempler, « Le rappresentazioni delle opere buffe di Galuppi a Vienna »
Galuppi fut l’un des compositeurs les plus joués dans la capitale des Habsbourg. À travers la reprise de dix de ses œuvres, dont L’Inimico delle donne, cet article évoque la tradition distinctive d’opera buffa qui émerge à Vienne dans les années 1763-1776.
Galuppi was one of the most widely played composers in the capital of the Habsburg Empire. By looking at ten of his works, including L’Inimico delle donne, this article evokes the distinctive tradition of opera buffa which emerged in Vienna between 1763 and 1776.
Daniela Goldin, « La lingua dei libretti d’opera nell’età di Galuppi »
Cette contribution montre que la distinction nette et artificielle entre opera seria et opera buffa s’amenuise au fil des décennies, au profit d’une interférence des genres en cette époque d’expérimentations linguistiques, poétiques et dramaturgiques.
This work shows that the clear and artificial distinction between opera seria and opera buffa reduced over the decades, making way for an interference between the genres at a time of linguistic, poetic and dramatic experimentation.
Riccardo Carnesecchi, « Galuppi, Bertati e L’inimico delle donne »
Cette étude se focalise sur le livret de L’Inimico delle donne et sur son auteur, Giovanni Bertati, l’un des principaux collaborateurs de Galuppi dans les années 1770. Il y livre aussi une description des deux sources manuscrites de la partition.
215This research takes a look at the score of L’Inimico delle donne and its author, Giovanni Bertati, one of Galuppi’s main collaborators in the 1770s. He also describes the two source manuscripts of the score.
Alessandro Di Profio, « Rousseau e Galuppi. L’aria Voi che languite (Venezia, 1743) e la Lettre sur la musique françoise (Parigi, 1753) »
Jean-Jacques Rousseau se servit d’un air de Galuppi pour démontrer, dans la Lettre sur la musique françoise, la supériorité de la musique italienne sur la musique française. Via cet emprunt, cet article permet de saisir le regard d’un contemporain sur la production du Buranello.
Jean-Jacques Rousseau used an air from Galuppi to demonstrate, in the Lettre sur la musique françoise, the superiority of Italian music over French. Using this example, this work takes a contemporary look at Buranello’s production.
Francesco Passadore, « Le cantate di Galuppi per la famiglia Pisani. Musica, poesia, letteratura e politica »
À travers trois exemples de cantates qui, à l’instar d’une vaste production poétique et littéraire, tissent les lauriers des Pisani, cette étude expose les liens privilégiés que Galuppi entretint pendant des décennies avec une famille noble vénitienne.
Through three examples of cantatas which, following vast literary and poetic production, praise the family Pisani, this research highlights the close relationship which Galuppi had for many decades with this noble Venetian family.
Piermario Vescovo, « Nello specchio della China. Bertati, Goldoni, Gozzi »
L’Inimico delle donne, opera buffa conçu par Galuppi et Bertati, reflète la popularité du répertoire des chinoiseries qui se diffuse vers le milieu du xviiie siècle. Cette mode ne touche pas seulement au théâtre mais aussi à la décoration et aux autres formes d’art.
L’Inimico delle donne, an opera buffa written by Galuppi and Bertati, reflects the popularity of the chinoiserie repertoire which emerged towards the mid-18th century. This trend not only affected the theatre but also decoration and other art forms.
216Danilo Prefumo, « Baldassare Galuppi, i Concerti a quattro »
Les pièces pour quatuor à cordes de Galuppi, analysées en clôture de cet ouvrage, rappellent à certains égards le concerto grosso alla Corelli (1653-1713), ce qui ne manque pas d’étonner à l’époque où en Europe triomphent le concerto soliste et la symphonie.
Galuppi’s pieces for string quartets, analysed in the closing part of this work, has reflections of the concerto gross alla Corelli (1653-1713), which was surprising at a time when Europe fêted the soloist concerto and the symphony.