Note sur les textes
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : La Nouvelle Atlantide et autres textes littéraires. Tome III, volume I. Œuvres complètes
- Pages : 65 à 66
- Collection : Textes de philosophie, n° 20
- Thème CLIL : 3126 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Philosophie
- EAN : 9782406125242
- ISBN : 978-2-406-12524-2
- ISSN : 2261-0693
- DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-12524-2.p.0065
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 06/04/2022
- Langue : Français
Note sur les textes
Comme nous l’avons indiqué ci-dessus (voir la note 12 de l’introduction), cette édition scientifique des œuvres de Francis Bacon en français, dont le présent volume fait partie, doit beaucoup à The Oxford Francis Bacon sous la direction de Graham Rees – notamment s’agissant de l’établissement des textes. À terme, The Oxford Francis Bacon comptera 16 volumes, dont seule la moitié a pour l’instant paru. Il s’agit d’une remarquable entreprise scientifique menée par une équipe de spécialistes internationaux. Ce volume s’appuie fréquemment sur ce travail et nous nous sommes efforcés de suivre le texte de l’OFB chaque fois que nous le pouvions. C’est notamment le cas pour les deux premiers textes présentés ici, quoique à des degrés différents.
La traduction de Tribuit ; or giving that which is due (De l’Éloge), pour lequel il existe trois manuscrits (Ha, Aw et K), s’appuie principalement sur le texte disponible dans le premier volume de l’OFB, sous la direction d’Alan Stewart et d’Harriet Knight (OFB I). Mais nous avons également tiré profit, plus ponctuellement, de l’édition de Brian Vickers (TMW, p. 22-51), comme on pourra le voir dans les notes.
Il en va de même pour la traduction du deuxième texte, Orations at Graies Inne Revells (Oraisons données à Gray’s Inn), qui suit, dans l’ensemble, l’édition d’Alan Stewart et Harriet Knight (OFB I). Il n’existe qu’un seul manuscrit connu pour ce texte, conservé à l’Inner Temple Library à Londres. Mais comme ce manuscrit est incomplet et qu’il ne reproduit qu’une partie des Oraisons, il est impossible de ne pas « naviguer », comme le font aussi Alan Stewart et Harriet Knight, entre le manuscrit et la première édition du texte telle qu’elle parut dans Gesta Grayorum (Londres, William Canning, 1688). C’est pourquoi nous avons parfois fait le choix de nous écarter de l’OFB, par exemple lorsque la version de Canning se révélait plus complète que le manuscrit : c’est notamment le cas dans le passage qui introduit les oraisons (voir note 2). À chaque 66fois cependant, nous avons indiqué en note pourquoi – et dans quelle mesure – nous suivions soit l’OFB, soit le manuscrit.
Pour New Atlantis (La Nouvelle Atlantide), en revanche, nous nous sommes exclusivement appuyés sur l’édition Spedding (SEH III), également utilisée par Vickers dans TMW (p. 457-489). En effet, New Atlantis n’a pas encore paru dans l’OFB, dont elle doit intégrer le volume XIV, aux côtés de Sylva Sylvarum.
Enfin, un mot sur la présentation physique des textes. Nous avons choisi de ne pas reproduire systématiquement la mise en page, les italiques ou la ponctuation originale, et cela afin de faciliter la lecture de textes dont le style, le rythme ou la construction rhétorique ne sont pas toujours familiers aux lecteurs du vingt-et-unième siècle. En cela, nous suivons la pratique de l’OFB et nous nous en écartons à la fois : nous la suivons, car, en matière de ponctuation, Alan Stewart admet avoir dû prendre plus de liberté avec le manuscrit de Tribuit qu’avec la plupart des autres textes du premier volume de l’OFB ; mais nous nous en écartons aussi, car contrairement à Stewart, nous avons fait le choix, pour De l’Éloge et pour les Oraisons, d’ajouter des paragraphes qui ne figurent pas dans l’OFB ou dans les manuscrits, afin de mieux mettre en valeur les articulations de la pensée – choix qui fut aussi celui de Vickers, et, avant lui, de Spedding.