Résumé : Plusieurs sujets opposent Philippe Auguste et la papauté : mariage royal, élections épiscopales, lutte contre l’hérésie. Sa personnalité ne facilite pas les accommodements, surtout avec Innocent III (1198-1216). Pourtant, entre 1191 et 1227, les lettres pontificales présentent positivement le roi, sa responsabilité et son éminente dignité, avec de légères inflexions de Célestin III à Honorius III. Le roi apparaît toujours comme un souverain à part et mieux aimé que les autres.