Résumé : La réforme de l’opéra mise en place par Gluck dès 1762 est en elle-même un acte de dissidence par rapport à l’opéra italien alors tentaculaire. Cette idée de marginalité, loin d’être théorique, est incarnée par certains personnages. Achille est de ceux-ci, rejetant la rhétorique musicale pour un langage authentique et innovant. L’énergie qu’il dépense à se dresser contre le tyran se révèle en tant que recherche de solutions dramatiques pour un genre plus proche du drame et de l’humain.