Résumé : Ce texte propose une relecture de l’œuvre Sterberaum (2011) de Gregor Schneider, pour laquelle l’artiste envisageait d’exposer dans une galerie une personne décédée ou sur le point de mourir, à l’aune de l’histoire de l’art des années 1960-1970. Au cours de ces deux décennies, plusieurs artistes cherchèrent non plus à représenter la mort mais bien à la présenter par l’intermédiaire de leur corps, dans un contexte inquiet, parfois religieux et souvent sacrificiel, élevant l’artiste au rang d’épigone du Christ.