Résumé : De par leur position singulière dans l’architecture institutionnelle de la France d’Ancien Régime, les parlements constituent un lieu de scrutation privilégié de la politique royale au cours des guerres civiles, des tensions et des interrogations qu’elle suscite parmi les magistrats. L’étude du parlement de Bordeaux, ainsi que le choix d’y analyser la réception des édits de pacification, permet de se placer à la croisée de l’histoire urbaine, politique, institutionnelle, religieuse et militaire.