Résumé : L’histoire des parlements et de leur brutale disparition à la Révolution pose encore plus d’une énigme. Au-delà de facteurs et d’explications « classiques », cet article essaie de montrer comment les cours souveraines ont été les victimes expiatoires d’un système monarchique en crise et comment dans l’opinion, l’admiration pour des corps qui avaient ferraillé pendant des siècles avec la monarchie au nom des libertés et de l’histoire, s’est transformée en haine constitutive d’une nouvelle culture politique.