Résumé : Cette contribution propose une remise en perspective conceptuelle de la doctrine du ius gentium élaborée au xvie siècle par les tenants de la seconde scolastique et de l’humanisme juridique, qui sera finalement abandonnée par la tradition jusnaturaliste du xviie siècle. On étudie plus spécifiquement l’ambivalence de cette branche du droit, rattachée tantôt au droit naturel pour en gagner la force contraignante, tantôt au droit civil pour en marquer le caractère positif.