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Classiques Garnier

Chronologie de Chateaubriand

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Atala suivi de René et des Aventures du dernier Abencérage
  • Pages : LXXXI à XCI
  • Réimpression de l’édition de : 1976
  • Collection : Classiques Jaunes, n° 447
  • Série : Littératures francophones
  • Thème CLIL : 3436 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques
  • EAN : 9782812415715
  • ISBN : 978-2-8124-1571-5
  • ISSN : 2417-6400
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-1571-5.p.0087
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 08/04/2014
  • Langue : Français
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CHRONOLOGIE DE CHATEAUBRIAND

1753. René-Auguste de Chateaubriandné en iji8, pauvre cadet d'une très vieille famille bretonne, enrichi par le commerce maritime et la pêche, épouse le β juillet Apolline de Bédée; le ménage aura dix enfants, dont quatre mourront en bas âge; le dernier sera Γ auteur */'Atala. 1761. M. de Chateaubriand se rend acquéreur de la terre et du château de Combourg, auquel est attaché le titre de comte. 1768. Le β septembre, naissance à Saint-Malo, rue des Juifs, de François-René, chevalier, puis vicomte de Chateau¬ briand. Mis en nourrice jusqu'à trois ans à Plancoè't, il revient passer son enfance dans sa ville natale : il y mène une vie libre et se passionne pour la mer. 1777. Il commence des études sérieuses che% les Eudistes de Dol, où il fait une fervente première communion; il devient en ij8i élève du collège de Rennes, d'où il se rend à Brest (janvier-juin ij 8β) pour essayer vainement de subir l'examen de garde de Marine. 1783-1785. Dans la sombre forteresse de Combourg, où ses parents se sont complètement installés en mai ijjj et où il a passé toutes ses vacances scolaires, il fait un séjour de quelque deux années et demie, en proie à une mélancolie délirante et à un total désœuvrement, dans la compagnie d'un père taciturne, d'une mère pieuse et d'une sœur, Lucile, rêveuse et exaltée,

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1786. Nomme sous-lieutenant au régiment de Navarre en janvier il quitte Combourg le 9 août; il séjourne à Paris che% sa sœur Mme de Farcy et vient de gagner sa garnison à Cambrai quand la mort de son père ( 6 septembre) le rappelle en Bretagne. 1787-1791. Présenté à la Cour grâce à son frère aîné, le comte Jean-Baptiste, petit-gendre du ministre Malesher- bes, il poursuit sans enthousiasme la carrière militaire — qui lui fait mener une existence besogneuse — et, le plus souvent, partage son temps entre Fougères ou réside sa sœur Mme de Marigny et Paris : dans l'entourage de Mme de Farcy t il fréquente la société spirituelle, incré¬ dule et a s se ζ dissipée des littérateurs alors en renom. Il fait ses débuts dans les lettres en publiant à /'Almanach des Muses une médiocre idylle, intitulée L'amour de la campagne (1790). 1791. Se découvrant une vocation d'explorateur, Chateau¬ briand voyage en Amérique (nord-est des États-Unis, chutes du Niagara ) et y trouve une source originale d'inspi¬ ration future. 1792. Revenu en France (2 janvier) après avoir appris l'arrestation de Fouis XVI, il épouse à Saint-Malo Céleste Buisson de La Vigne (février-mars), Bretonne comme lui (elle est née à Lorient en 1774), mais qu'il connaît à peine et n'aime pas. Devant les progrès mena¬ çants de la Révolution, il émigré et rejoint l'armée des Princes sur le Rhin (juillet). 1792-1800. Son émigration sera féconde en misères de toutes sortes, surtout à ses débuts : blessé et malade, il s'embar¬ que à Ostende pour les îles anglo-normandes et, finale¬ ment, arrive en Angleterre (17 mai 1793) ; après avoir failli mourir de faim et de phtisie à Londres, il vit chi-

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chement de traductions et trouve un poste de professeur de Français en Suffolk (début de τ j9 4-juin 1/96) : idylle sans issue avec une de ses élèves, Miss Charlotte Ives. — De retour à Londres, il y publie son premier ouvrage, /'Essai sur les révolutions anciennes et modernes ( iS mars IJ9J) ; il fréquente alors les monarchiens émigrés et se lie avec Mme de Belloy. Cependant, apprenant les malheurs survenus à sa famille restée en France (son frère et sa belle-sœur guillotinés sous la Terreur, sa mère et Mme de Farcy mortes des mauvais traitements endurés), il revient à la foi de son enfance et commence à écrire une apologie du Christia¬ nisme et un roman sur les Sauvages d'Amérique. 1800. Le 6 mai, il débarque incognito à Calais. Installation à Paris : il fréquente Fontanes, Chênedollé, Joubert, Benjamin Constant, Mme de Staël; il aperçoit Juliette Récamier et éprouve une passion partagée pour Pauline de Beaumont, 1801. Publication d'Atala (2 avril), qui obtient un vif succès (cinq éditions dans Vannée). 1802. Publication du Génie du Christianisme (14 avril), qui contient Atala et donne Voriginale de René. — Entrevue de Chateaubriand avec le Premier Consul Bonaparte (mai). — Voyage dans le Midi et VOuest de la France (octobre). —■ Rencontre avec Delphine de Custine et ébauche d'une liaison qui durera jusqu'en 180/. 1803-1804. Chateaubriand est nommé secrétaire d'ambassade à Rome ( 4 mai 1803), où il arrive le 27 juin. — Mort de Mme de Beaumont qui l'avait suivi dans la Ville Éternelle et lui fait promettre de reprendre avec Mme de Chateaubriand une vie conjugale régulière (4 novembre). — Il écrit sa fameuse Lettre à M. de Fontanes sur la

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Campagne Romaine ( 10 janvier 1804). Brouillé avec son ambassadeur le cardinal Fesch, il rentre en France, Il avait été désigné comme ministre plé¬ nipotentiaire auprès de la République du Valais (29 novembre i8oj) mais Γ exécution du duc d'En- ghien (21 mars) l'amène à démissionner sous un faux prétexte : c'est sa rupture officielle avec le pouvoir établi. — Rencontre avec Natalie de Labor de, duchesse de Noailles (été). — Mort de Lucile de Chateau¬ briand (10 novembre). 1805. Durant l'étéj voyage en Auvergne et au mont Blanc. — Chateaubriand médite d'écrire un roman sur les ori¬ gines du Christianisme. 1806-1807. Afin de « chercher des images » pour l'œuvre projetée et aussi en vue de rejoindre Mme de Noailles en Espagne, l'écrivain entreprend un long périple méditer¬ ranéen : parti de Paris le ij juillet 1806, il s'embarque à Trieste pour visiter la Grèce (20 août-2 septembre), Constantinopley la Terre-Sainte (ier-i6 octobre); puis} par TÉgypte et la Tunisie, il gagne Cadix ( 6 avril i8oj). Il visite l'Andalousie, Madrid, TEscurial en compagnie de Natalie. Il est de retour dans la capi¬ tale le / juin. —■ Un article du Mercure de France (juillet), très hostile à la « tyrannie », le pose définitive¬ ment en opposant du régime impérial. — Il vit alors retiré dans sa propriété de la Vallée-aux-Loups, à Sceaux, et s'y consacre à la rédaction de nouvelles œuvres. 1809. Publication des Martyrs (2j mars). — Exécution d'Armand de Chateaubriand, agent politique des Bour¬ bons et cousin germain de Γ écrivain ( ji mars). — Com¬ position des Aventures du dernier Abencérage (fin de l'année).

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1811. Chateaubriand est élu à l'Académie française au fau¬ teuil du poète régicide Marie-Joseph Chénier (20 février), mais il ne sera pas reçu sous la Coupole parce qu'il refuse les corrections que la censure napoléonienne veut imposer à son discours. — Publication de /'Itinéraire de Paris à Jérusalem (février) : par ce récit de son voyage de 1806-18oj, l'auteur entend terminer sa carrière littéraire. 1812-1813. Années de silence au cours desquelles Chateau¬ briand se consacre à l'étude de l'histoire du Bas-Empire romain, des invasions barbares, de l'ancienne France et à la rédaction des Mémoires de sa vie, auxquels il songe depuis ι 8qy et qui occuperont sa pensée le reste de son existence pour ne paraître qu'après sa mort. 1814. Publication de la brochure De Buonaparte, des Bour¬ bons et de la nécessité de se rallier à nos princes légitimes pour le bonheur de la France ( j avril) ; elle ouvre la carrière politique militante de l'écrivain, qui sera déçu de l'accueil à lui réservé par le gouvernement de la première Restauration. 1815. Durant les Cent-Jours, Chateaubriand suit Louis XVIII à G and (il reçoit alors le titre tout honorifique de ministre d'État) ; revenu en France, il est nommé membre de la Chambre des Pairs (ij août). 1816-1820. Publication de la Monarchie selon la Charte, prônant la monarchie constitutionnelle, mais blâmant la dissolution de la Chambre Introuvable (septembre 1816). — Avec Bonald et Lamennais, Chateau¬ briand fonde Le Conservateur qui paraîtra du ieT octobre 1818 au y0 mars 1820 et où il se révélera un très brillant journaliste en menant une opposition ultra- royaliste contre Richelieu et Decades. — Après Passas-

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sinat du duc de Berry (ij février 1820) et la naissance du duc de Bordeaux (29 septembre), il publie des Mémoires sur la vie et la mort du duc de Berry et rentre en grâce. — Durant cette époque politiquement chargée, Chateaubriand (fort obéré et contraint de vendre la Vallée-aux-Loups et sa bibliothèque en 181 y) s'est lié très intimement avec Mme Récamier (octobre 1818) et ils resteront unis par l'amour et par l'amitié jusqu'à leur mort. 1821-1822. Chateaubriand ambassadeur de France à Ber¬ lin (janvier-avril 1821 ), puis à Fondre s (avril-septem¬ bre 1822) ; il travaille alors sérieusement à ses Mémoires. — Il assiste au Congrès de Vérone comme ministre plénipotentiaire et joue un rôle prépondérant (20 octobre-14 décembre). 1823-1824. Nommé ministre des Affaires étrangères (28 décembre 1822), ilfait décider l'expédition d'Espa¬ gne qui y rétablira la monarchie absolue (avril-octobre) ; malgré le succès remporté, il est « chassé » du ministère par M. de Villèle ( 6juin 1824) et rentre dans l'opposi¬ tion, cette fois-ci au côté des libéraux : campagne au Journal des Débats. — Liaison avec la comtesse Cordélia de Castellane. 1825* Constitution à Paris d'un comité en faveur des Grecs en lutte contre les Turcs pour leur indépendance; Chateau¬ briand, philhellène convaincu, publie sa Note sur la Grèce. 1826-1831. Alors qu'il fait un bref séjour en Suisse ( mai- juillet 1826), il commence à publier cbe% le libraire parisien Ladvocat la première collection de ses Œuvres complètes (y2 volumes), qui comprendra de nombreux textes originaux : Les Aventures du dernier Aben-

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cérage, Les Natchez (roman américain commencé à Londres vers 1797), Mélanges littéraires, Essai sur les révolutions (première édition en France) (1826), Mélanges politiques, Voyages en Amérique et en Italie (1827), — Mélanges et Poésies (1828), — Études ou Discours historiques, Moïse (tragédie biblique) (i8ji). 1828-1829« Après la chute de Villèle, contre qui il n'a jamais cessé de polémiquer, Chateaubriand est nommé par Martignac ambassadeur à Rome (octobre 1828- mai 1829), mais il vient en congé en France et démis¬ sionne de son poste lorsque est constitué le ministère Polignac (août). — Voyage dans les Pyrénées et rencon¬ tre à Cauterets avec Γ Occitanienne, Lêontine de Ville¬ neuve (juillet), en relations épistolaires avec l'écrivain depuis 1827. 1830. Après la révolution de Juillet, qui renverse Charles X, Chateaubriand par sentiment de l'honneur et par fidélité aux Bourbons (dont il a pourtant toujours dénoncé les fautes) refuse de se rallier à la monarchie usurpée de Louis-Philippe : il démissionne de la pairie (7 août) et sort violemment de la vie politique, en rêvant d'aller vivre à l'étranger. 1831. Séjour à Genève (mai-octobre) et retour en France. — Publication de la brochure De la nouvelle proposition relative au bannissement de Charles X et de sa famille (octobre). — Chateaubriand habite, rue d'Enfer, un pavillon contigu à l'Infirmerie Marie- Thérèse, fondation pieuse de sa femme. 1832. En relations avec des légitimistes et des républicains, Chateaubriand désapprouve le complot de la rue des Prouvaires (février). — Nommé par la duchesse de

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Berry « membre d'un gouvernement secret » qu'elle instituait, en qualité de Régente, au nom de son fils le duc de Bordeaux (Henri V), il condamne le soulève¬ ment de la Vendée en faveur du jeune prince, mais il est incarcéré à la préfecture de police et bénéficie d'un non-lieu ( juillet). — Voyage en Suisse (août-octobre) avec Mme Récamier, qui le pousse à reprendre activement la rédaction de ses Mémoires, pratiquement interrompue depuis dix ans. — La duchesse de Berry ayant été emprisonnée, il écrit son Mémoire sur la captivité de la duchesse de Berry (décembre), contenant la phrase fameuse : « Madame, votre fils est mon roi ! » 1833. Il est arrêté, jugé en assises et acquitté (février-mars), ce qui lui vaut une grande popularité auprès de tous les adversaires de la monarchie de Juillet. — La duchesse de Berry le charge d'une première mission auprès de Charles X exilé à Prague (mai), puis d'une seconde (septem¬ bre), au cours de laquelle il s 'attarde une semaine à Venise. 1834. Afin de faire connaître les Mémoires sans en déflorer tout à fait l'intérêt, Mme Récamier organise, en son salon de Γ Abbaye-aux-Bois, des lectures de l'œuvre devant un auditoire sélectionné d'amis et de critiques (février- mars). — Publication de la Préface Testamentaire et du morceau sur L'Avenir du Monde, — Publication, che% Furne, de la première édition illustrée des Œuvres complètes (4 volumes). 1836. Début de la publication, che% Pourrai, d'une nouvelle collection ^/'Œuvres complètes (36 volumes), achevée en 1838. — Publication de /'Essai sur la Littérature Anglaise (dont certains morceaux datent de son retour d'émigration) et d'une traduction nouvelle du Paradis perdu de Milton. —■ Constitution, par les éditeurs Delloye et Sala, d'une société qui achète par avance à

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Chateaubriand ses Mémoires et ses œuvres à venir (22 mars) : moyennant ce traité qui « hypothèque sa tombe », Γ écrivain espère s'assurer une sécurité financière qu'il n'a jamais connue. 1838* Publication du Congrès de Vérone (mars), — 1Voyage à Bourges, Clermont-Ferrand\ Rode*.ζ, Toulouse, Aiguë s-Morte s, Nîmes, Toulon, Golfe-Juan, Lyon ( 12juillet-4 août). — Installation 112, rue du Bac. 1839* Réalisant une idée qu'il a conçue dès 182}, Chateau¬ briand obtient de la ville de Saint-Malo l'autorisation exceptionnelle d'être inhumé sur l'îlot du Grand-Bè ( /7 mai). 1841. Malade de rhumatismes (sa santé est délabrée depuis de longues années et ne s'améliorera véritablement jamais), il passe une dizaine de jours à Néris-les-Bains (août). — Le 16 novembre, il écrit les dernières lignes de ses Mémoires. — Il prend pour directeur de cons¬ cience l'abbé J. - AI. Séguin qui lui conseille d'écrire une biographie de Rancé, réformateur de la Trappe au XVIF siècle. 1842. Nouveau séjour à Nêris, interrompu par une mauvaise chute (juillet-août). 1843. Cure thérapeutique à Bourbonne-les-Bains (juillet). Visites au monastère de la Grande Trappe (Orne) (/-8 août), au château de Chambord (septembre), à son ami Hyde de Neuville dans la Nièvre (octobre). — Voyage à Londres auprès du comte de Chambord (novembre-décembre ). 1844. Publication de la Vie de Rancé (fin d'avril ou début de mai), dont une seconde édition édulcorée paraît en juil¬ let. — Chateaubriand gravement malade (automne ).

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1845. Il revise (et mutile) ses Mémoires. — Il rend visite à Venise à la duchesse de Berry (mai) et revient par Marseille à Paris qu'il ne quittera plus désor¬ mais et où il connaîtra les affres de la maladie et de la sénilité. 1847. Mort de Mme de Chateaubriand ( 8 février). — Dépôt che% un notaire parisien de la version « définitive » des Mémoires (28 avril), 1848. Chateaubriand meurt rue du Bac, le mardi 4 juillet à huit heures du matin, et il est inhumé solennellement à Saint-Malo les 18 et 19. — Les Mémoires d'outre- tombe paraissent dans La Presse, journal d'Émile de Girardin, du 21 octobre 1848 au β juillet 18 jo, mais sont défigurés en passant par « l'horrible filière du feuilleton ». 1849. Mort de fuliette Récamier (11 mai 1849), — Les Mémoires paraissent en 12 volumes compacts che^ l'éditeur Penaud. Destinée posthume. — En dépit de rééditions diverses des Œuvres complètes (notamment celle de Garnier frères, en 12 volumes, 1819-1861), Chateaubriand, après avoir connu de son vivant une renommée prodigieuse, deviendra après sa mort l'objet de l'indifférence, du dédain ou de la malveillance : celle-ci sera manifeste dans les notes que Sainte-Beuve ajoute en 1861 à la première édition du cours qu'il a professé à Liège en 1848-1849 sur Chateaubriand et son groupe littéraire sous l'Empire. — L'édition des Mémoires d'outre-tombe procurée en 1898-1899 par Edmond Biré marque un nouvel intérêt pour l'écrivain délaissé ou malmené pen¬ dant cinquante ans. — Dès lors, la critique s'occupe de l'homme et de son œuvre avec un esprit qui devient de plus

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en plus équitable avec les années ; mais il faut attendre la période qui suivra la Première Guerre mondiale pour que paraissent enfin des éditions critiques sérieuses de ses livres (la première en date est celle de /'Abenccrage par P. Hasard et M.-J. Durry > en 1926) et des thèses de doctorat marquantes {M.-J. Durry, La Vieillesse de Chateaubriand, 1933; — M. Levaillantf Chateau- briant, Mme Récamier et les Mémoires d'outre- tombe, 1936). — La Société Chateaubriand, fon¬ dée en 1929j contribue à révéler des inédits et à faire mieux connaître Vécrivain et ses ouvrages; elle a grande¬ ment contribué à la commémoration nationale du premier centenaire de la mort de celui qui fut sans doute un des plus remarquables génies de la prose française.