Résumé : Le discours sur l’ancien et le nouveau de Pierre de Deimier diffère de celui des arts poétiques de la Renaissance. Dans L’Académie de l’art poëtique (1610), la procédure de « renouvellement » de l’antique est supprimée au profit d’une méthode d’« observation » des « vieux » poètes français fondée sur la « raison ». De fait, l’ancien et le nouveau s’inscrivent chez lui dans des procédures complémentaires de régulation et de modération traduisibles en termes de « coutume » et de « patrimoine ».