Résumé : Au début du xviie siècle, l’avocat rémois Nicolas Bergier rédige pour l’épouse de son frère un Discours […] de l’excellence des bonnes lectres […] qu’il fait suivre d’un Aultre discours de l’excellence et antiquité de la poesie. Même s’ils reposent sur une érudition convenue, ces textes témoignent d’une écriture singulière de la poétique : ils mettent en abyme la trajectoire et les croyances d’un humaniste au service du public ; et ils témoignent d’une appropriation des arts poétiques utilisés comme sources.