Résumé : La littérature arthurienne en langue anglaise est, jusqu’à Malory, presque exclusivement composée en vers, alors qu’en français le vers est concurrencé par la prose, puis devient une forme anachronique chez Froissart. Dans le contexte des tensions politiques entre la France et l’Angleterre, la prose arthurienne et son meilleur représentant, Lancelot (opposé à Gauvain) sont apparus en Angleterre comme trop « continentaux », menaçant l’héritage britannique de Geoffroy de Monmouth.