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Classiques Garnier

Bibliographie

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Art poétique françois
  • Pages : 231 à 242
  • Réimpression de l’édition de : 1988
  • Collection : Société des Textes Français Modernes, n° 6
  • Thème CLIL : 3436 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques
  • EAN : 9782406104674
  • ISBN : 978-2-406-10467-4
  • ISSN : 2777-7715
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-10467-4.p.0265
  • Éditeur : Société des Textes Français Modernes
  • Mise en ligne : 17/08/2020
  • Diffusion-distribution : Classiques Garnier
  • Langue : Français
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I. BIBLIOGRAPHIE


A. SUR SEBILLET (cf. GAIFFE, p. XXV n.l).

1 — CoxxtLtinT François, Le discours de la vérité dans la poésie de la Pléiade, thèse de 3° cycle dactylographiée, Université de Paris- VII (dir. G. Mathieu-Castellani), 1983. Résumé dans RHR, (déc. 1983), pp. 76-77. Le premier chapitre (pp. 19-50) est consacré au Quintil Horatian, et le deuxième (pp. 51-83) à l'Art poétique de S.
2 — DE Noo Hendrik, Thomas S. et son art poétique françoys rap- proché de !a Deffence et illustration de la langue françoyse de Joa- chim du Bellay, Utrecht, J.L. Beijers, s.d. [1927] (B.U. Sorbonne, thèse Amsterdam 1927, 9-11, 8°). La comparaison Sebillet-Du Bel- lay, quasiment juxtalinéaire, n'occupe que les chapitres IV et V (pp. 80-125) ; «travail consciencieux certes, mais qui n'apporte rien de neuf » (Chamard). Le chapitre VI, « S. poète » , pp. 126-158, est le plus utile parce qu'il reproduit-nombre de textes :quelques pages de l'Iphigéne (pp. 129-132), dont les deux sonnets de l'ouvrage, de forme ccd-eed ;aux pp. 133-155, relevé à peu près exhaustif des vers de S. que contiennent les Contramours (dont les deux sonnets de l'ouvrage, ccd-eed, reproduits p. 136 : l'un d'eux, dédié à Tyard, est acrostiche).
3 — LEBLANC Paulette, « Le `Destin' d'Iphigéne selon S. », Travaux de linguistique et de littérature, XIII, 2 (1975), pp. 13-22. Analyse littéraire de l'oeuvre, avec de nombreuses citations : S. ne se con- tente pas de traduire, il crée «une oeuvre ambiguë, ironique... où la grandiloquence est dégonflée en quelques moments par celui-là même qui en use... ».
266 232 L'ART POÉTIQUE FRANÇOIS
4 — MEERHOFF Kees, Rhétorique e1 poétique au XVIe siècle en France : Du Bellay, Ramus et les autres, Leyde, E.J. Brill, 1986. La seconde partie revient sur la polémique de la Deffence, avec un cha- pitre dense sur S. (pp. 103-107 : voir infra, p. 247, note de la p. 17) ; l'ensemble de l'ouvrage montre la fécondité de la notion de nombre dans la pensée rhétorique et poétique du temps, ce qui replace S. dans un contexte global singulièrement éclairant.
5 — «Antoine Fouquelin et Thomas S. », Nouvelle Revue du sei- zième siècle, 5 (1987), pp. 59-77.
6 — «Pédagogie et rhétorique ramistes : le cas Fouquelin », Rhe- torica, V, 4 (automne 1987). Ces deux articles, qui continuent le Rhé- torique et poétique... (III, 5 : consacré à Fouquelin), mettent en lumière tous les emprunts de la Rhétorique de Fouquelin à S., selon les principes de l'éclectisme ramiste.
7 — MENUT Albert, « A Renaissance translation of the Nicoma- chean Ethics reveals a forgotten sonnet by Thomas S. » , Romanic Review, XXV (1934), pp. 39-44 (voir infra, p. 245, note de la p. X).
8 — Musso G.G., « La cultura genovese... » Contrairement à ce que dit Klapp, cet article de 1958 ne traite pas de S.
9 — PADELFORD Fred Morgan, « Sydney's indebtness to S. », Jour- nal of English and German Philology, VII (1907-1908), pp. 81-84. Cette notule se contente de remarquer la ressemblance entre les pp. 11-13 de S. (Moïse etc.) et les propos équivalents de Sydney.
10 — PASQuIER Estienne, Recherches de /a France, VII, 6 (sur la réception par la Pléiade de l'Art poétique de S.).
I I — PATTERSON, Warner Forrest (élève de Hugo Thieme) : Three centuries of French poetic theory (1328-1630), Ann Arbor, Michi- gan UP, 1935, 2 vol. de 978 et 523 pages. Les pp. 233-290 du t. I traitent de l'Art poétique de S.
12 — REDMANN Ji., Harry, «New Thomas S. data », Studi Fran- cesi, 13 (1969), pp. 201-209. Très documenté.
13 — SAt1LNIER V.L., « S., Du Bellay, Ronsard : L'Entrée de Henri II à Paris et la révolution poétique de 1550 » in Les Fêtes de la Renaissance, Paris, CNRS, 1956, pp. 31-59. Montre documents à l'appui (contrats, etc.) que les vers français de l'Entrée de juin 1549,
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« qui se souviennent des anciennes façons », ne sont pas de Ron- sard mais de S. (Cf. A. Stramignoni, « Una testimonanzia inedita... (tiré des Archives de Mantoue, sur S. et cette Entrée) », Atti della Academia delle scienze di Torino, II, vol. 110 (1976), pp. 157-180).
14 — SCREECH M.A., « An interpretation of the Querelle des Amyes [B. de la Borderie, Des Autelz, C. Fontaine... S.] », BHR 21 (1959), pp. 103-130. Aux pp. 119-122, attribue à S. La Louenge des Fem- mes (voir infra, p. 257, note de la p. 171) : la seule critique interne de l'ouvrage conduit Screech à avancer que la Louenge est « in all probability the antifeminist verse which S., in his introduction to the Contramours, said he had once written ».
15 — STUREL René : « L'Iphigénie de S. (essai sur les traductions du théâtre grec en français avant 1550) », RHLF, XX (1913), pp. 637-643. Comparaisons précises entre S. et la traduction d'Erasme (S. est presque deux fois plus long).
16 — THORPE L.: « An unedited manuscript of Thomas S. », French Studies, III (1949), pp. 256-266. Voir infra, p. 244, note 4 de la p. VIII'.


B. BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE (cf. GAIFFE, pp. XXI-XXIV).
Gaiffe, pp. XXI-XXIII : On trouvera dans PATTERsox, t. II pp. 4-10 (supra, 11), une bibliographie extensive des traités, préfa- ces, dédicaces, etc. traitant de poétique :les années 1500-1595 occu- pent les pp. 5-9. Pour les prédécesseurs ou successeurs immédiats de S., les éditions de référence n'ont guère changé depuis 1910. Rap- pelons, en suivant l'ordre de GAIFFE
17 — 1405-1525 —Recueils d'arts..., éd. Langlois, Slatkine, 1974.
18 — 1500 — Le Jardin de Plaisance..., éd. E. Droz et Piaget, Paris, Champion, 1910.
19 — 1521 — FABR[, Slatkine, 1972 ou France-Expansion qui a reproduit DEIn-tIER 1610, DU GARDIN 1610, etc.
20 — 1539 — GRACIEN nu PoN7, Slatkine, 1972.
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21 — 1550 — Le Quintil Horatian est reproduit intégralement dans l'éd. E. PERSON de la Deffence, Paris, Cerf, 1892. (Également dis- ponible dans le reprint Slatkine, ]971, de l'éd. 1555 de S.).
22 — 1554 — Bolssl~RE (qui est avant tout un arithméticien) ;pas d'éd. moderne, mais un autre exemplaire : Sorbonne, R ra 247. Au fol. Eiij r°, Boissière va jusqu'à compter S. au nombre des nouveaux poètes
Divin Ronsard, le Delien Iodelle,
L'heureux Bellay (..J
Grave Caron, Sibi!let et le Conte [= d'AlsinoisJ

Aux anciens par vos chantz faites honte,
Authorisez voz Delphiques fureurs.
23 — 1555 — PELETIER, éd. Boulanger, Paris, Les Belles-Lettres,
1930.
24 — 1565-1567 — RONSARD, Abbrégé de l'Art Poétique François, éd. Laumonier des ouvres, Paris, STFM, 1949 (réimprimé), t. XIV. Voir la note 2 de Laumonier, ibid., p. S, qui énumère les préfaces et les vers où Ronsard évoque les questions de poétique.
25 — 1582 — TAeoueor, éd. Goyet des Bigarrures (livre I), Genève, Droz, 1986, avec un index des termes de rhétorique et de poétique. De TAaouxoT, il faut encore signaler : en 1585, le chap. 3 du livre IV des Bigarrures (reprint Slatkine 1969) «Particulières obser- vations sur les vers françois »(l'alternance des masc.-fém. est désor- mais acquise ;distinction des rimes en «viriles, masculines, fémini- nes et pucelles ») ; en 1587, la préface importante au Dictionnaire des rimes françoises de son oncle Jean TABOUROT (reprint Slatkine, 1973).
26 — 1596 — PAsQuIER : Gaiffe pense au chap. VII, 12 des Recher- ches de /a France, « De quelques jeux poétics latins et françois », lequel s'appuie beaucoup sur Tabourot.
27 — 1597 — DELAUDUN D'AIGALIERS, reprint Slatkine, 1971.
28 — 1605 (mals Cédlgé VeiS 1574) — VAUQUELIN DE LA FRESNAYE, reprint Slatkine, 1970.
29 —Notons enfin que la Rhétorique Françoise (1555) de FOUQUE- LIN afait l'objet d'une éd. critique par R.E. Leake, mais que celle-
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ci n'est pas publiée (thèse Bryn Mawr College, Pennsylvania, 1964). K. Meerhoff a tout récemment, et avec force, rappelé les emprunts de Fouquelin à S. Pour le résumer, donnons au moins les parties du plan de la Rhétorique qui reprennent S. (le plan complet de Fou- quelin es[ reproduit dans LE HIR, pp. 35-37)
I Élocution
1. Trope
2. Figure
A. de diction appellée nombre qui se fait ou

a/ par observation de syllabes au vers françois de 2, 3, 4,
S, 6, 7, 8, 10, 12 syllabes [voir infra, p. 248, note
des pp. 34 et 37J
b/ par larmonie de semblables sons repetes ou

(iJ en certain lieu et ordre [sept figures : cf. infra p. 259J
(iiJ en incertain lieu et ordre [deux figures :infra p. 251J
GAIFFE, pp. XXIII-XXIV
(Cette bibliographie s'en tient essentiellement aux problèmes de métrique, en laissant p. ex. de côté l'immense question de l'imita- tion. On trouvera dans PATTERSON, t. II pp. 19-50, une bibliogra- phie des ouvrages des années 1498-1630 qui traitent de grammaire, poétique, etc.: les pp. 25-50 sont consacrées aux ouvrages italiens).
30 — AZ[BERT, Mireille, L'influence d'Horace et de Cicéron sur les arts de rhétorique première et seconde et sur les arts poétiques du XVIe siècle en France, Pau, Mazrimpouey ou Offenburg, Dokumente Verlag, 1972. Ce Ph. D. de University Park (Penn.), 1969, est déce- vant. Les pages consacrées à S. reprennent purement et simplement les renvois de l'éd. Gaiffe à Horace et Cicéron.
31 — BILLY Dominique, « La nomenclature des rimes », Poétique 57 (fév. 84), pp. 64-75. Article très documenté sur les difficultés ter- minologiques que les modernes rencontrent à propos des rimes ancien- nes (d'avant la Pléiade). Met ainsi en perspective les divers traités d'ELWERT, MAZALEYRAT, M6LK et SUCRIER, en Cr1ilQuant l'lnsuf- flsance de GRAMMONT OU $UBERVILLE.
32 — BRITNELL Jennifer, « "Clore" et "rentrer". The decline of the rondeau », French Studies, XXXVII (1983), pp. 285-294.
33 — Bucx August et al., Dichtungslehren der Romania aus der Zeit der Renaissance und der Barock, Francfort, Athenaüm, 1972.
270 236 L'ART POÉTIQUE FRANÇOIS
34 — BURGER Michel, Recherche sur la structure et l'origine des vers romans, Genève, Droz, 1957.
3S — BUZZETTI-GALLARATI, « ACi1fICl metIICO-prOSOd1C1 e VerSlfl- cazione francese antica (con particolare riguardo alla quartina mono- rima di alessandrini) », Metrica, I (1978), pp. 55-77. Revue introu- vable en France, et qui ne semble pas avoir dépassé le n° 1 (publiée par Ricciaroli, Milan-Naples).
36 — CALvez Daniel, « La structure du rondeau. Mise au point », French Review, LV (1981-82), pp. 461-470. Montre l'évolution du rondeau vers le « rentrement », et énumère par schémas toutes les sortes de rondeaux possibles au Moyen Age.
37 —CASTOR Grahame, Pléiade Poetics. A Study in Sixteenth Cen- tury Thought and Terminology, Cambridge U.P., 1964.
38 — CATACH N., L'orthographe française à l'époque de la Renais- sance, Genève, Droz, 1968.
39 — CELEYRETTE-PIETRI N1COle, De rimes et d'analogies :les dic- tionnaires des poètes, Lille, Presses Universitaires, 1985. Bibliogra- phie exhaustive des dictionnaires de rimes de 1432 à 1976 ;les pp. 23 à 64 leur sont consacrées.
40 — CERRETA FI. V., «The Italian origin of the «sonnet régu- lier », BHR, 21 (1959), pp. 301-310. Sur l'origine italienne, et non française, des tercets en CCD EED.
41 — CHATELAIN H., Recherches sur le vers français au XVe siècle, Paris, 1908 (cité par GAIFFE, et encore par ELWERT, reprint Slatkine, 1974, et microfiches France-Expansion).
42 — CRETIN Guillaume, ouvres poétiques, éd. K. Chesney, Paris, 1932 (reprint Slatkine, 1977) avec un aperçu de versification aux pp. XLI-LXVII, dont une précieuse «Table des rimes suffisantes, léonines et équivoques ».
43 — DEFAUX Gérard, «Rhétorique, silence et liberté dans l'oeuvre de Marot. Essai d'explication d'un style », BHR, 46, 2 (1984), pp. 299-322. Évoque le problème du «rondeau parfait » : cf. infra, p. 255, note de la p. 128.
271 BIBLIOGRAPHIE 237
44 — DELANE-WATTS Marie-Françoise, Art, rhétorique et idéologie dans la poésie des Jeux Floraux de Toulouse au XVIe siècle (1513-1583). Ce Ph. D. de 1981 (Ohio State U., 332 p. dactylog. cf. Diss. Abstr. XLII, nov. 81, 2 153A-2 154A) étudie le Livre Rouge des Jeux Floraux, en français dès 1513. Le chant royal reste le genre préféré, et devient souvent un jeu en soi ;l'alexandrin domine à partir de 1554 : l'accusation de provincialisme n'est guère fondée. (Cf. les mots de Des Autelz sur l'Églantine de Toulouse, cités ici, paulo post.).
45 — DELOFFRE Frédéric, le Vers français, Paris, SEDES, 1979.
46 — DEMER$ON GUy, éd., La Notion de genre à la Renaissance, Genève, Slatkine, 1984 (Bibliothèque Franco Simone, n° 3 du Cen- tre d'Études Franco-Italien, Univ. de Turin et de Savoie).
47 — DEs AUTELZ Guillaume, Replique... aux furieuses defenses de Louis Meigret, Lyon, Jean de Tournes et Guil. Gazeau, 1551 (l'épî- tre est datée du 20-8-1550), 74 p. Partiellement reproduite dans Bucx, pp. 341 sq., dans CHAMARD, Histoire de la Pléiade, I, 6, pp. 207.210 et dans Margaret Youxc, Des Autelz, Droz 1961, pp. 77-84. Les pages 56 sq., qui attaquent à travers Meigret la Def- fence, montrent l'influence de S. Éloge du chant royal, pour sa dif- ficulté :con ne devrait donc vituperer l'Églantine Tholosane : ou l'on ne defend pas de proposer d'autres poëmes. Cecy n'est pas dit, pour soutenir la façon de nostre vieille poësie :mais je pense que ce temps luy peult donner, ce que le passé luy ha refusé : et qu'elle n'est inhabile à le recevoir. Ce que j'ay dit de la Ballade je l'esten jusques au Lay, que nos predecesseurs prenoient pour l'Ode » (p. 61). Comme S., Des Autelz fait l'éloge de la Moralité, et lui reprend jusqu'aux mots d'information et de decore ;plus encore, il intitule «Dialogue moral »chacune des deux moralités allégoriques qu'il publie en 1550 (l'une est jouée en 1549) :dia/ogue est le mot-clef du chapitre de S. sue le théâtre. (Voir infra, p. 256, notes des pp. 162-163, et pp. 249 et 254, notes des pp. 38, 62 et 116).
48 — DUPIRE Noël, Jean Molinet, la vie, les ceuvres, Paris, Droz, 1932. Les pp. 307-350 sont consacrées à la versification de Molinet.
49 — DUPRIEZ Bernard, Gradus :les procédés littéraires, diction- naire, Paris, 10-18, 1980. Le grenier fourre-tout de la maison Rhé- torique, qui enregistre tout et le reste :Quintilien comme Morier, et aussi les Rhétoriqueurs.
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50 — ELWERT W. Theodor, Traité de versifrcation française des ori- gines ànos jours, Paris, Klincksieck, 1965. Excellent. Elwert cite avec éloge le traité en danois (non traduit) de K. Nyrop : Fransk Vers- laere... (Copenhague, 1956).
51 — FARAL E., éd., Arts poétiques du XIIe et du XII/e siècle, Paris, Champion, 1962.
52 —FAUCHET Claude, Recueil de !'origine de la langue et poesie françoise. Rymes et Romans, Paris, R. Estienne, 1581 ; éd. J.G. Espiner-Scott, Paris, Droz, 1938. Réflexion sur les origi- nes de la rime.
53 —FONTAINE Marie-Madeleine, «Décasyllabes et alexandrins dans le système des sonnets des Antiquitez de Rome » in Le Sonnet à la Renaissance. Le décasyllabe évoque les morts : movere ; l'alexan- drin démontre (docere), il est subordonné à l'épidictique :les son- nets de décasyllabes sont placés en haut de page, comme pour affir- mer leur supériorité.
54 — FRANçoN Marcel, «Sur la théorie du rondeau littéraire » , Aquila, II (1973), pp. 244-258.
SS —CORDON A.L., Ronsard et la Rhétorique, Genève, Droz, 1970. A revoir en fonction des pistes ouvertes par MEeRxoFF (voir infra p. 259), sur l'anadiplose p. ex.: bien des figures de la rhétorique ramiste sont rapprochées par Fouquelin des « enrichissemens de la rime ».
56 — GOYET Françis, « A propos de l'expression «rimer avec » , Les Valenciennes, 9 (hiver 1984), pp. 25-35. (La rime vue comme figure de rhétorique ; ex. de Molinet et d'Aubigné).
57 — «L'héritage des Grands Rhétoriqueurs dans Délie », in Dix études sur la Délie de Maurice Scève, Paris, colt. de l'ENSJF, 1987, PP• 11-38.
58 — « Le sonnet français, vrai et faux héritier de la Grande Rhéto- rique », in Le Sonnet à la Renaissance.
59 — GRIFFIN Robert, Coronation of the poet. J. Du Bellay's Debt to the Trivium, Berkeley, 1969.
60 — HEcQ Gaëtan et PARIS Louis, La poétique française au Moyen Age et à /a Renaissance, Paris-Bruxelles 1896 (reprint Slatkine, 1978).
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Compilation qui met par ordre alphabétique une douzaine d'Arts poétiques des XIVe-XVIe siècles.
61 — HOLYOAKE S. John, An introduction to French sixteenth cen- tury poetic theory. Texts and commentary, Manchester U.P./Bar- nes and Noble (N.Y.), 1972. Peu de commentaires, mais lazges extraits de S., du Quintil Horatian, de l'Art Poëtique de Peletier et de l'Abbregé de Ronsard.
62 — HUMISTON c.c., A comparative study of the metrical techni- que ofRonsard and Malherbe, Berkeley, Univ. of California Press, 1941, 180 p. Utiles dépouillements.
63 — JERNIGAN John Charles, The Sestina in Provence, Italy, France and EngJand (1180-1600), thèse, Indiana Univ, 1970. Diss. Abstr., 31 (1970-71), 6 554A-6 SSSA.
.64 — JuxG Marc-André, «L'alexandrin au XVe siècle » in Orbis medievalis (Mélanges Reto R. BezzolaJ, Berne, Francke, 1978, pp. 203-217.
65 — « Poetria. Zur Dichtungstheorie des ausgehenden Mittelalten in Frankreich », Vox Romanica, 30 (1971), pp. 44-64.
66 — KwsrNeR L.E., A History of French. versification, Oxford, 1903 (encore citée avec éloge par ELWERT).
67 — Kooln-Iwrr Jacques, «Une étrange duplicité. La double ballade au bas Moyen Age [de 1350 à 1450] » in Le Génie de la forme (Mélan- ges Jean Mourot), Nancy, Presses Universitaires, 1982, pp. 41-49.
68 — LAWRENCE F.L., «The Rhetorical Tradition in French Renais- sance Poetics », Revue belge de Philologie et d'Histoire, 51 (1973), pp. 508-516.
69 — LAZARD Madeleine, Le Théâtre en France au XVIe siècle, Paris, PUF, 1980.
70 — LEBLANC Paulette, Les écrits théoriques et critiques français des années 1540-1561 sur la tragédie, Paris, Nizet, 1972.
71 — LE HIR Yves, Esthétique et structure des vers français d'après les théoriciens du XVIe siècle à nos jours, Paris, PUF, 1956. Le chap. I (pp. 11-41) traite du XVI° siècle ;les définitions sont clai-
274 240 L'ART POÉTIQUE FRANÇOIS
res, presque trop. (Le Hir n'aime ni les vers rapportés ni les Rhétoriqueurs).
72 —LOTE Georges, Histoire du vers français. Première partie, le Moyen Age. Tome I :origines ;césure, rime, numérisme et rythme (Paris, Boivin, 1949). Tome II :déclamation ;art et versification ; formes lyriques (ibid., 1951 ; cf. en particulier les pp. 137-175 et 253-314 : Lote ne se limite pas au seul haut Moyen Age). Tome III poétique ;vers et langue (Paris, Hatier, 1955). Ouvrage essentiel ; à nuancer par BURGER [34].
73 — McCLELLANo John, «Sonnet ou quatorzain ? Marot et le choix d'une forme poétique », RHLF, 1973, pp. 591-607. Article important, qui complète les pages de Martinon sur la «révolution strophique »des années 1530-1540 (i.e les Psaumes de Marot).
74 — « Le mariage de poésie et de musique » in La Chanson à la Renaissance, J.-M. Vaccaro éd., Tours, Van de Velde, 1981 (XX~ col- loque de Tours, 1977), pp. 80-92. Sur la façon problématique de faire « Musique et chanson » de «tout ce qu'ilz trouvoient » (S., p. 151).
75 — MAROT Jean, Le Voyage de Gènes, éd. G. Trissolini, Genève, Droz, 1974, avec un aperçu de versification aux pp. 45-56.
76 — MARTINON Philippe, Les strophes. Étude historique et criti- que sur les formes de la poésie lyrique en France depuis la Renais- sance, Paris, Champion, 1912. Pp. 1-55 : évolution des strophes de Marot à Ronsard ; pp. 79-425 : examen successif du tercet, quatrain, quintil, etc., avec de très nombreux ex. du XVI° siècle (Martinon à dépouillé 500 poètes de Marot à Boileau).
77 — «Études sur le vers français. La genèse des règles, de Jean Lemaire à Malherbe », RHLF, XVI (1909), pp. 62-87. Les pp. 62-72 montrent en détail l'abandon de la césure lyrique, et non seulement épique, par Lemaire ; le reste est sur l'hiatus chez Ronsard.
78 — MESCHINOT Jean, Les Lunettes des Princes, éd. Martineau- Genieys, Genève, Droz, 1972. Les pp. CXXIV-CXXI étudient ver- sification et phonétique des rimes.
79 — M6Lx, Ulrich et WOLFZETTEL Friedrich, Répertoire métrique de la poésie lyrique française des origines à 1350, Munich, W . Fink, 1972. Importante bibliographie ;les pp. 14-29 donnent des précisions métriques, avec une terminologie parfois- ad hoc (exposée et discu- tée dans BILLY [31]) pour les rimes spéciales.
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80 — MÜHLETHALER Jean-Claude, Poétiques du XVe siècle. Situa- tion de Villon et Taillevent, Paris, Nizet, 1983 (thèse de Zürich). Avec des considérations métrico-stylistiques sur ballades et rimes équivoques.
81 — Nwïs Hélène, «Les caractères de l'évolution du vers au XVIe siècle » in Le vers français au XXe siècle, M. Parent éd., Paris, Klincksieck, 1967, pp. 283-290.
82 — « Le décasyllabe et l'alexandrin en France au XVIe siècle », in Actas del XI congresso de ling. y filial. romanicas, A. Quilis éd., Madrid, 1970.
83 — « La notion de genre en poésie au XVIe siècle. Étude lexicolo- gique et sémantique », in La Notion de genre à la Renaissance, G. Demerson éd. [46].
84 — PAYEN Jean-Ch. et CxwuvEwu Jean-P.: La poésie des origi- nes à ]715. Histoire du genre poétique en France, suivie d'une antho- logie théorique et critique..., Paris, A. Colin, 1968.
85 — RIGOLOT François, Poétique et onomastique :l'exemple de la Renaissance, Genève, Droz, 1977.
86 — «Linguistique, stylistique, poétique e[ le sonnet de la Renais- sance », Incidences, V, 2-3 (mai-déc. 1981), pp. 79-89.
87 — «Qu'est-ce qu'un sonnet ? », RHLF, 1984, pp. 3-18.
88 — « Le sonnet et l'épigramme, ou :l'enjeu de la « superscrip- tion » in Nash, Jerry C., éd.: Pre-Pléiade Poetry, Lexington (Ky.), French Forum Publications, 1985 (French Forum monographs n° 57), pp. 97-111.
89 — ScwLIGeR Jules-César, Poetices libri septem. Lyon, Ant. Vin- cent, 1561 ; trad. en cours (Pierre Laurens, éd.) à paraître à l'Age d'Homme.
90 — Le Sonnet à la Renaissance, Actes du colloque de Reims (jan- vier 1986), Y. Bellenger éd., Paris, Aux Amateurs de livres, 1988.
91 — STEWART Lorna, «The «chant royal ». A study of the evo- lution of a genre », Romania, XCVI (1975), pp. 481-496.
92 — SUCHIER Walter, Franzdsische Verslehre auf historicher Grundlage, Halle, Niemeyer, 1952. « Le traité de versification le plus complet » (Elwert), avec une importante bibliographie.
93 — THIRY Claude, «Lecture du texte de «rhétoriqueur », Cahiers d'analyse textuelle, XX (1978), pp. 85-101.
94 — «Rhétorique et genres littéraires au XV~ siècle » in Sémanti- quelexicale etsémantique grammaticale en moyen français, M. Wil- met éd., Bruxelles, 1979, pp. 23-50.
276 242 L'ART POÉTIQUE FRANÇOIS
95 — « La poétique des Grands Rhétoriqueurs [c.r. de Zumthor] », Le Moyen Age LXXXVI (1980), pp. 117-133.
96 — TOBLER A, Le vers français ancien et moderne, Paris, 1885 (trad. de l'allemand, 1880), qui reste pour la rime et la quantité des ex. «une mine » (ELWERT). Reproduit en microfiches par France-Expansion.
97 — TocesY Knud, «Histoire de l'alexandrin français », in Étu- des romanes dédiées à Andrea Blinken6erg, Copenhague, 1963, pp. 240-266 ;repris dans TOGEBY, Immanence et structure, Copen- hague, 1968, pp. 208-234.
98 — WEINBERG Bernard, Critical prefaces of the French Renais- sance, Illinois, 1950.
99 — Trattati di poetica e retorica del cinquecento, Bari, G. Laterza e Figli, 1970-1974, 4 vol. Le volume I s'arrête en 1548.
100 — ZILLI Luigia, «Imitation et invention dans quelques sonnets de Saint-Gelais » in Le Sonnet à /a Renaissance. Le sonnet « Voyant ces tuons de veue si loingtaine » (in MAROT, ouvres diverses, éd. Mayer, 1966, p. 275) serait de 1518 et non de 1531.
101 — Zun~ITxoR Paul, « Du rythme à la rime » in Langue, texte, énigme, Paris, Le Seuil, 1975, pp. 125-143.
102 — Le Masque et la lumière. La poétique des Grands Rhétori- queurs, Paris, Le Seuil, 1978:
103 —Anthologie des Grands Rhétoriqueurs, Paris, 10-18, 1978.