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Classiques Garnier

Table des matières

545

TABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION   11

PREMIÈRE PARTIE

POUVOIR ET AUTORITÉ DE LA PAROLE

LART DES MOTS SELON HOBBES

INTRODUCTION

La fonction paradoxale du langage   19

LE LANGAGE, UNE FORCE TROP FAIBLE   21

Lorigine de la parole et la création des Républiques   21

« Une trompette de guerre et de sédition ».

Critique de la rhétorique et philosophie du langage   24

Pouvoir des mots et autorité de la parole   26

Désacralisation du langage et force du serment   35

LE LANGAGE A-T-IL SELON HOBBES
UNE VALEUR PERFORMATIVE ?   37

Hobbes et la pragmatique linguistique   37

Discours de lordre et langage de la loi.

Personne et autorité   42

Gouverner par les lois, gouverner par la parole.

Loi, conseil et commandement   46

De lart des mots à la science des mots   59

546

HOBBES, AUSTIN ET LE POUVOIR DES MOTS    63

Philosophie du langage ordinaire    63

Hobbes et Austin.

Au-delà de la similitude des exemples    66

Hobbes sur lintériorité    69

Les actes du souverain sont-ils des performatifs ?    71

ACTE DE POUVOIR ET ACTES DE COMMUNICATION

Hobbes relu à partir de Bourdieu    75

Pouvoir des mots, pouvoir des images,
pouvoir de la représentation    75

Langage et pouvoir symbolique selon Hobbes    77

Paroles dautorité et autorité de la parole.

Lobjet de la linguistique, lobjet de la sociologie    79

Rhétorique et actes de langage    89

VERTUS DE LANTIHUMANISME    99

Langage, pouvoir et humanisme    99

Humanisme de lantihumanisme   106

Hobbes relu avec Bourdieu.

Pouvoir, parole, liberté   109

Discours autorisé et normalisation
du discours chez Hobbes   116

LE PROBLÈME DE LA LIBERTÉ DEXPRESSION   121

Autorité, vérité, liberté dexpression   121

Liberté et égalité   128

Liberté hobbesienne et liberté républicaine.

Hobbes et Filmer dans le camp des royalistes :
Une critique de Skinner   130

Art de parler, liberté, démocratie   138

LE PERFORMATIF, LA PAROLE ET LES ACTES   147

La question de lopérativité des signes   147

547

Signe efficace et efficacité symbolique   155

Une théorie des actes de langage   157

Signes sacrés et désacralisation des signes   160

CONCLUSION   165

DEUXIÈME PARTIE

LE SENS DES MOTS

LOCKE LA SIGNIFICATION ET LUSAGE

INTRODUCTION

Théorie pragmatique et théorie sémantique   173

LOCKE, PHILOSOPHE DU LANGAGE   177

Conscience et langage   177

Le tournant linguistique de Locke   182

Lesprit, la page blanche et le mot   188

Critique de linnéisme et théorie du langage   193

LÉTROITE LIAISON ENTRE LES IDÉES ET LES MOTS   197

La liaison entre les idées et les mots.

Idées abstraites et termes généraux   197

Notre connaissance consiste toute en propositions   202

Le langage, lien commun.

Great instrument and common tie of society   205

« Les langues sont filles de lintelligence ».

Locke félicité par Victor Cousin   207

Locke, Port-Royal et la question de labstraction   209

LARBITRAIRE DU SIGNE

De Saussure à Locke   221

548

Larbitraire.

Sens moderne, sens classique   221

Le principe de larbitraire du signe selon Saussure   222

La définition du signe linguistique   223

La critique de Hobbes par Arnauld.

Arbitraire des mots, arbitraires des idées   225

Idées de chose, idées de signe   225

Léquivoque du mot arbitraire   228

Lenjeu de larbitraire   229

Locke et la critique de la connexion naturelle.

Conséquences morales   230

Le sens des mots est parfaitement arbitraire   236

USAGE CIVIL, USAGE PHILOSOPHIQUE

La critique lockéenne dune signification sans sujet   243

Imperfection, abus, remède.

Défaire le lien des mots et des choses   243

Lenracinement de la signification dans lusage.

Locke lecteur de Port-Royal   251

La critique lockéenne dune signification sans sujet.

Arnauld et Locke vs Bacon, Wilkins, et Leibniz   258

Locke et la tradition rhétorique.

Art de penser et art de parler   262

LA GRAMMAIRE NATURELLE DE JOHN WILKINS   265

Things are better than words   265

Wilkins et les théories du langage à lâge classique   268

Les thèmes de lEssay.

Théorie du langage et langage de la science   273

Comment interpréter le projet de Wilkins ?

LEssay dans son contexte historique et politique   278

ART DE PARLER ET CONNAISSANCE DES CHOSES   281

Lart de parler consiste dans le bon usage des particules   281

Les particules expriment une liaison entre les propositions   284

549

Langage et connaissance des choses   289

Le mot ou limage   296

RES ET VERBA   299

Le pessimisme linguistique de Locke   299

Les mots et les choses.

Remarques sur louvrage et la méthode de Michel Foucault   302

Moment cartésien et moment lockéen   306

Épistémè et linguistique cartésienne.

Foucault vs Chomsky   307

CONCLUSION   313

TROISIÈME PARTIE

PHILOSOPHIE DES TROPES ET LANGAGE
DE LIMAGINATION

VICO, CONDILLAC, ROUSSEAU, HUME

INTRODUCTION

Les perspectives ouvertes par Locke   321

DU MARSAIS LECTEUR DE LOCKE   331

Éloge du philosophe-grammairien   331

Équivocité de léquivoque   336

La métaphore, figure ordinaire ou empruntée ?   343

LA MÉTAPHORE

Théorie classique et théorie contemporaine   349

Hobbes et lambiguïté des « feux follets »   349

Concepts métaphoriques et métaphores conceptuelles   355

Une thèse peu charitable.

La métaphore réduite à lornement du discours   358

550

CONDILLAC

Observer en philosophe les principes du langage   361

Lorigine des langues.

Une question philosophique   361

La grammaire, premier principe de lart de penser   363

Arbitraire du signe et signe artificiel   366

Art de penser, art de parler
et art décrire selon Condillac   370

Condillac et les tropes.

Histoire des langues et prosodie   376

Origine de la poésie et origine de la fable   390

Lorigine de la fable   394

Du génie des langues   396

MÉTAPHORE, TROPES ET LOGIQUE POÉTIQUE SELON VICO   401

La logique des tropes comme logique poétique   401

Prosodie, tropes et poésie.

Lorigine poétique du langage   404

Philosophie du langage, philologie, étymologie   413

Toute métaphore en vient donc à être une petite fable en raccourci.

Le paradigme poétique.   419

De la sagesse poétique   420

Tropes et métaphores   426

Géants et lourdauds.

Bestione, polifemi, patacones   433

« DABORD ON NE PARLA QUEN POÉSIE »

La métaphore et lhypothèse de lantériorité
du sens figuré selon Rousseau   435

LEssai sur lorigine des langues
et la théorie classique de la signification   436

Signe des idées, signe des passions.

La subjectivité comme condition du langage   439

551

Expression des passions et communication savante.

Lanti-baconisme de Rousseau   441

Sens propre et sens figuré, tropes et métaphores   443

Conséquences politiques   445

Rousseau et les théories contemporaines de la métaphore   447

Reconsidérer lâge classique   451

LES LOIS DE LIMAGINATION

De Hobbes à Hume   459

Langage et imagination   459

Imagination et nature humaine   463

Lassociation.

Un « bizarre assortiment didées »   470

Conscience et imagination.

Locke, Spinoza, Malebranche   474

Association des idées et méthode de limagination   481

FICTION ET IMAGINATION

Entre philosophie et littérature   491

Le paradoxe de limagination dans les œuvres de fiction   491

Limagination, ce grand architecte   494

« Ces larmes qui font nos délices ».

Fictions de la tragédie et force de limagination   498

CONCLUSION   503

BIBLIOGRAPHIE   515

INDEX DES NOMS PROPRES   537