Résumé : L’article explore le contraste entre la mélodie des textes d’Arno Bertina et leur rythmique. Ces termes, empruntés à la musique, comme l’auteur lui-même y invite (Appoggio ou le récit sur Johnny Cash), désignent, d’une part, l’inventivité narrative des intrigues, où le dérèglement du rapport au référent va crescendo, d’autre part, le soubassement du texte, porteur à la fois d’ordre (structure, arrangement) et de signification, sans qu’il soit question de les dissocier : plutôt, de les mettre en tension.