Résumé : Profondément ancré dans l’imaginaire des sociétés de la guerre le tournoi, forme codifiée et esthétisée de l’agôn, accomplit plusieurs fonctions dans la littérature médiévale. Il peut servir de mise en abyme du récit en générant une poétique de la méritocratie, et de l’élection, il revêt le manteau de l’allégorie devenant psychomachie ou bien il donne lieu à des îlots textuels où le romanesque croise la théâtralisation et le rituel, devenant une occasion de présenter les guerriers sous un jour sacralisé.