Résumé : Bien que héros solaire et vainqueur des ténèbres, Artus de Bretagne dans le roman éponyme se sert rarement de son épée, qu’il remplace plusieurs fois par des armes « non conventionnelles » (comme une renge de charrette, une massue, une bare de porte, la parole elle-même) ; elles confèrent aux combats des allures burlesques et parodiques mais, paradoxalement, elles désignent le protagoniste comme l’exceptionnel élu dans un monde chevaleresque sursaturé d’épées merveilleuses et lances éblouissantes.