Résumé : G. Lanson accorde à la biographie une place non négligeable si bien qu’on le présente souvent comme un émule de Sainte-Beuve. Dès l’avant-propos d’Hommes et livres, pourtant, il se démarque de Sainte-Beuve et de sa critique biographique. Cet article interroge cette divergence, analyse les arguments par lesquels il réfute la méthode beuvienne, tente de comprendre quelle fonction il accorde à la biographie et précise enfin les relations qu’il envisage dans le domaine de la création entre individu, collectif et œuvre.